Sommaire
À partir du 25 novembre, le plafonnement des loyers sera mis en place dans 24 communes du Pays basque français, une mesure longtemps attendue face à l’augmentation des prix des logements.
Une réponse à la forte hausse des loyers
Le plafonnement des loyers, déjà en vigueur dans plusieurs grandes métropoles, a été réclamé par de nombreux élus locaux du Pays basque. Ce territoire a connu une augmentation de 35 % du prix du mètre carré entre 2019 et 2023, suscitant l’inquiétude des habitants face à la problématique du logement.
Les communes concernées
Les communes autorisées à appliquer cette mesure incluent Ahetze, Anglet, Arbonne, Arcangues, Ascain, Bassussarry, Bayonne, Biarritz, Bidart, Biriatou, Boucau, Ciboure, Guéthary, Hendaye, Jatxou, Lahonce, Larressore, Mouguerre, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Pierre-d’Irube, Urcuit, Urrugne, Ustaritz et Villefranque.
Cette expérimentation vise à limiter l’augmentation des loyers dans les zones à forte tension immobilière et à prévenir les abus.
Situation économique actuelle
Entre 2019 et 2023, le prix du mètre carré a connu une hausse significative, passant de 13,90 euros à 17,90 euros à Biarritz entre 2020 et 2022, selon les données du ministère du Logement. Cette tendance a mis en lumière la difficulté croissante pour les habitants de se loger correctement dans la région.
Outils de conformité et conséquences
Un simulateur en ligne sera mis à disposition des locataires pour déterminer le tarif plafond applicable à leur logement. Les bailleurs qui ne respectent pas les nouvelles règles risquent des amendes allant jusqu’à 5 000 euros pour les personnes physiques et 15 000 euros pour les personnes morales.
Actuellement, le plafonnement des loyers est également en vigueur dans plusieurs autres communes françaises, notamment à Paris, Lille, Lyon, et Bordeaux. Il s’agit d’une expérimentation nationale qui se poursuivra jusqu’en 2026.
Un enjeu crucial pour le futur
Malika Peyraut, porte-parole du collectif Alda, souligne que certaines zones du Pays basque affichent des loyers comparables à ceux des grandes métropoles. L’objectif est de démontrer les bénéfices de cette mesure afin qu’elle puisse être prolongée au-delà de 2026.