L’impact du mouvement étudiant américain sur la Palestine
Le 7 octobre 2023 n’était pas un jour ordinaire pour la question palestinienne et pour le monde entier. La confrontation qui a débuté ce jour-là se poursuit encore aujourd’hui, avec des répercussions sur la situation en Palestine d’une part, et sur la région du Moyen-Orient d’autre part. De nombreuses conséquences en découlent, laissant présager des répercussions majeures sur l’ensemble de la question palestinienne dans ses divers aspects à l’avenir.
Le mouvement de protestation étudiant aux États-Unis
Le 17 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire des protestations étudiantes en Amérique. Des étudiants de l’Université de Columbia dans l’État de New York ont manifesté contre les massacres brutaux perpétrés par Israël contre les habitants de Gaza. Cette protestation a particulièrement retenti du fait qu’elle est partie d’une université classée parmi les plus prestigieuses au monde, et que de nombreuses élites qui ont joué et continuent de jouer un rôle déterminant dans la définition de nombreux aspects passés et futurs de notre planète ont été diplômées de cette vénérable institution.
Cette université entretient des liens et des partenariats avec Israël, notamment avec un programme de double diplôme entre Columbia et l’Université de Tel Aviv, en plus de la présence du Global Center à Tel Aviv, un des centres mondiaux de Columbia visant à soutenir plusieurs pays dans la résolution de problèmes complexes rencontrés par ces sociétés. Ainsi, le mouvement étudiant de Columbia doit être perçu dans ce contexte.
Les demandes du mouvement
La principale revendication de ces manifestants était l’arrêt des hostilités à Gaza et la fin des relations avec Israël. Les opinions sur la cessation des relations avec Israël varient d’une université à une autre, mais elles se résument à quatre formes qui convergent vers le soutien à l’arrêt des agressions contre Gaza et à la défense de la cause palestinienne.
Certains exigent la cessation des relations avec des entreprises fabriquant des armes militaires fournies à Israël, d’autres appellent au refus de tout financement de la recherche scientifique soutenant les efforts militaires, et d’autres encore demandent l’arrêt des investissements universitaires avec des directeurs financiers bénéficiant de sociétés ou d’entrepreneurs israéliens. Il y a également un appel à une plus grande transparence sur les fonds reçus d’Israël et leur utilisation.
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