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Libération des bombes non explosées : le cauchemar caché de Gaza
La campagne de bombardements israéliens ciblant plus de 40 000 sites à Gaza a laissé jusqu’à présent environ 39 millions de tonnes de débris dans ce territoire de seulement 41 kilomètres de long, mettant en garde contre la présence massive de bombes non explosées enfouies sous les ruines.
Le journal « Libération » a souligné que les experts en déminage des agences internationales se préparent à affronter une catastrophe imminente en raison de la quantité d’explosifs enfouis sous les décombres, nécessitant des fonds pour mener des opérations équivalant à l’enlèvement des débris accumulés sur plus de mille kilomètres le long de la frontière ukraino-russe, selon Mongu Birsch, directeur de l’UNMAS en Palestine.
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Les roquettes artisanales
Comme la plupart des officiers spécialisés de la Neutralisation et de la Destruction des Engins Explosifs (NDE), Gary Tombs, ancien soldat compétent, précis et apolitique, estime que le taux devrait être plus élevé pour les roquettes artisanales détenues par les factions palestiniennes.
Le correspondant a noté qu’Entité sioniste refuse toujours de mettre fin aux attaques de son armée dans la ville de Gaza au nord, à Al-Nusairat au centre, et à Khan Younis au sud, obligeant les Palestiniens à se déplacer à maintes reprises, augmentant ainsi le risque d’accidents à chaque déplacement, selon Gary Tombs.
L’interaction en chaîne
Tombs a illustré en disant : « Pour démolir les bâtiments, l’armée israélienne utilise des mines antichars, et en relie une quinzaine entre elles. Si l’on suit la logique des 10 %, vous pouvez faire le calcul », mettant en garde contre le danger d’une réaction en chaîne et soulignant le besoin d’une onde de choc de 800 mètres de haut pour neutraliser les plus grandes bombes, tout en mettant en garde sur les conséquences sanitaires et environnementales préoccupantes de la situation.
Pénurie de ressources
Les officiers de la NDE, axés sur la sensibilisation aux dangers, attirent surtout l’attention sur les enfants, tandis que le reste de la population palestinienne est malheureusement habituée aux conséquences désastreuses de ces guerres urbaines inégales, mais les ressources sont limitées et les organisations comme l’UNMAS ont du mal à obtenir les fonds nécessaires, augmentant ainsi les risques pour la population locale.