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Frappes israéliennes au Liban : Bilan tragique
Les frappes israéliennes intensifiées contre le Hezbollah se poursuivent ce mardi matin, entraînant des pertes humaines dramatiques. Selon les autorités libanaises, 492 personnes ont trouvé la mort lundi, parmi lesquelles 35 enfants, marquant la journée la plus meurtrière d’un an de conflits entre les deux parties, dans le contexte de la guerre à Gaza.
Des frappes ciblées sur le Hezbollah
L’armée israélienne a confirmé avoir mené des frappes sur le mouvement islamiste au cours des dernières heures. Dans un communiqué, elle a précisé que durant la nuit de lundi à mardi, des dizaines de cibles liées au Hezbollah ont été touchées dans plusieurs zones du sud du Liban.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a exprimé une « inquiétude très sérieuse » concernant le nombre croissant de victimes civiles au Liban, alors que la communauté internationale craint qu’une escalade entre Entité sioniste et le Hezbollah, soutenu par l’Iran, ne plongera la région dans un chaos inextricable.
Appels à la désescalade et risques de guerre totale
Depuis New York, où se déroule l’assemblée générale de l’ONU, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé la demande de Paris pour convoquer une « réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le Liban cette semaine ». Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a également averti que la situation pourrait conduire à une « guerre totale ».
Le bilan des frappes aériennes continue de grimper. D’après le Centre des opérations d’urgence du ministère libanais de la Santé, les frappes ont causé la mort de 492 personnes, dont 35 enfants et 58 femmes, et 1 645 blessés. De son côté, l’armée israélienne a déclaré qu’un « grand nombre » de membres du Hezbollah avaient été tués au cours des combats.
Conséquences humanitaires et déplacements massifs
En réponse à l’escalade des violences, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a conseillé aux civils libanais de « s’éloigner des zones dangereuses » en attendant la fin de l’opération militaire.
Le ministre libanais Najib Mikati a décrit la situation comme un « plan de destruction » de son pays, tandis que les écoles resteront fermées mardi. Des milliers de familles fuient les zones bombardées. Les déplacés affluents vers Beyrouth et Saïda, où des structures d’accueil ont été mises en place.
Intervention internationale et tensions régionales
Dans un contexte de tension croissante, l’Égypte a demandé l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à « l’escalade dangereuse » des frappes israéliennes, une position également soutenue par la Jordanie qui a mis en garde contre une possible « guerre régionale globale ».
Les États-Unis, principal allié d’Entité sioniste, ont annoncé qu’ils proposeraient des « idées concrètes » lors de l’Assemblée de l’ONU pour apaiser les tensions. En parallèle, ils ont exhorté leurs citoyens à quitter le Liban et prévu l’envoi d’un contingent militaire supplémentaire au Moyen-Orient. Le président américain, Joe Biden, a réaffirmé l’engagement à travailler pour une désescalade.
Pour sa part, l’Irak a appelé à une « réunion urgente » des pays arabes pour contrer les actions d’Entité sioniste, tandis que la Turquie a accusé ce dernier de vouloir « plonger la région dans le chaos ». Le président iranien a également dénoncé les agissements israéliens, les qualifiant d’expansionnistes.