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Les tribunaux israéliens impuissants face aux crimes de guerre
Pendant plus de neuf mois, les États-Unis et d’autres alliés proches d’Entité sioniste ont régulièrement défendu le comportement de l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie. Ils ont rejeté ou ignoré les accusations de génocide, de torture, de punitions collectives et d’autres crimes de guerre et crimes contre l’humanité, malgré de nombreux rapports d’experts des Nations unies et d’organisations de défense des droits de l’homme détaillant diverses atrocités.
En défendant l’armée israélienne, les alliés d’Entité sioniste mentionnent souvent la possibilité de rechercher la justice pour les crimes devant les tribunaux israéliens. Dans sa réponse au procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan demandant des mandats d’arrêt pour des responsables israéliens, le département d’État américain, par exemple, a affirmé que le procureur n’avait pas d’abord renvoyé à une enquête nationale. Le gouvernement israélien a également avancé le même argument.
Cependant, un examen approfondi du système judiciaire israélien révèle que la poursuite de la justice pour les crimes de guerre commis par des responsables israéliens est peu susceptible de donner des résultats positifs.
L’examen de la torture en Entité sioniste
La torture est illégale sans équivoque en vertu du droit humanitaire international et du droit international des droits de l’homme. Cette interdiction découle de la Déclaration universelle des droits de l’homme, des Conventions de Genève et de ses Protocoles additionnels, de la Convention contre la torture, etc.
Malgré la reconnaissance de la torture comme illégale dans le système juridique israélien, la pratique de la torture a été largement documentée par des ONG israéliennes et des médias israéliens, sans aucune conséquence légale. Au cours des neuf derniers mois, cette pratique illégale s’est même intensifiée, selon des militants des droits de l’homme.
La question des punitions collectives
Les tribunaux israéliens ont régulièrement affirmé leur engagement envers l’interdiction des punitions collectives. Cependant, dans la pratique, l’armée israélienne exerce régulièrement des punitions collectives à grande échelle. Cela comprend la démolition des maisons familiales de « terroristes » présumés dans le territoire palestinien occupé et le siège de 17 ans sur la bande de Gaza.
Le blocus de Gaza en tant que forme de punition collective
Le siège de Gaza par Entité sioniste, largement reconnu comme une forme de punition collective, a également cherché à contourner les dispositions du droit international. Malgré les preuves claires de punition collective, y compris la famine, les responsables israéliens ont prétendu que leurs forces permettaient suffisamment d’aide « pour éviter une crise humanitaire ». Selon Oxfam, l’apport calorique à Gaza s’élève actuellement à 245 par jour, environ un quart du minimum vital nécessaire pour éviter la famine.
La responsabilité de la justice israélienne
Face à ces pratiques internationalement interdites, autorisées par des exceptions légales créées judiciairement qui contredisent le droit international, le système judiciaire israélien a systématiquement échoué à tenir les autorités israéliennes responsables des violations du droit international. En réalité, en maintenant des failles, la justice israélienne a systématiquement permis la torture et autorisé des cas de punition collective.