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Les raisons des violentes manifestations de quotas au Bangladesh

par Chia
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Les raisons des violentes manifestations de quotas au Bangladesh

Les raisons des violentes manifestations de quotas au Bangladesh

Les manifestations [anti-quotas](/gallery/2024/7/16/dozens-injured-in-bangladesh-clashes-as-students-protest-against-job-quotas) au Bangladesh, qui durent depuis deux semaines, sont devenues violentes après que des groupes liés au parti au pouvoir ont attaqué des étudiants manifestants dans la capitale, Dacca.

Plus de 400 personnes ont été blessées lundi et mardi lors des [attaques contre les manifestants](/news/2024/7/15/dozens-wounded-as-students-protest-government-job-quotas-in-bangladesh) qui s’opposent au système de quotas pour les emplois gouvernementaux, alors que le chômage augmente dans la nation sud-asiatique.

Pourquoi les manifestations actuelles ont-elles été déclenchées?

Le 1er juillet, les manifestations ont débuté après que la Haute Cour a rétabli le quota d’emploi qui réserve un tiers des postes de la fonction publique aux enfants des combattants ayant participé au mouvement de libération du pays en 1971.

Qui manifeste contre les quotas d’emplois au Bangladesh?

Des étudiants des universités gouvernementales et privées du Bangladesh demandent une réforme du système conventionnel de quota d’emploi, selon lequel plus de la moitié des emplois gouvernementaux tant convoités sont réservés.

Les protestataires ont affirmé qu’ils n’étaient affiliés à aucun groupe politique et qu’ils voulaient un système basé sur le mérite qui soit équitable pour tous.

Le mouvement de protestation est devenu connu sous le nom de Mouvement des Étudiants contre la Discrimination. Des milliers d’étudiants de l’Université de Dacca dans la capitale ainsi que de l’Université de Chittagong ont mené des sit-in contre le système de quotas.

Qu’a déclenché les récentes manifestations?

Le 5 juin, la Haute Cour a ordonné le rétablissement du quota de 30 % pour les enfants des combattants de la liberté, jugeant illégale l’abolition des quotas en 2018. La Première ministre Sheikh Hasina de la Ligue Awami avait aboli le système de quotas après de vastes manifestations.

Mercredi, des étudiants de l’Université de Dacca ont bloqué les principaux carrefours et le commissariat de police à Shahbagh, une place populaire à Dacca. Le blocus mené par les étudiants de la place Shahbagh a continué pendant plusieurs jours.

Quel est le système de quotas au Bangladesh?

En 1972, le père fondateur du pays, Sheikh Mujibur Rehman, a introduit un système de quotas réservant un pourcentage d’emplois gouvernementaux aux enfants et petits-enfants des personnes ayant combattu lors de la guerre d’indépendance de 1971 contre le Pakistan.

Sous ce système, 44 % des emplois gouvernementaux de première et de deuxième classe sont basés sur le « mérite ».

Les 56 % restants sont réservés à des communautés spécifiques :

  • 30 % pour les enfants et petits-enfants des combattants de la liberté
  • 10 % pour les femmes
  • 10 % de quota « zila » pour les districts « arriérés »
  • 5 % pour les minorités ethniques
  • 1 % pour les personnes handicapées

Que veulent les anti-quotas?

Les anti-quotas exigent l’abolition du quota de 30 % pour les enfants des combattants de la liberté.

Ils soutiennent la réservation d’emplois pour les minorités ethniques et les personnes handicapées.

« Notre protestation n’est pas contre le système de quota. Elle est au contraire pour la réforme du système », a déclaré Faruki.

Comment le gouvernement a-t-il répondu?

Le gouvernement a déployé des forces de police anti-émeute qui ont tiré des gaz lacrymogènes et chargé avec des matraques mardi lors de violents affrontements entre les manifestants et un groupe étudiant pro-gouvernemental. Des troupes paramilitaires ont également été déployées dans plusieurs districts en raison des tensions accrues.

Bilan des victimes

Au moins cinq personnes [ont été tuées](/news/2024/7/16/at-least-one-student-killed-during-anti-quota-protests-in-bangladesh), ont déclaré des responsables de police.

Jusqu’à mardi, plus de 400 personnes ont été blessées, dont 297 ont été traitées à l’Hôpital du Collège Médical de Dacca, a rapporté l’agence de presse AFP.

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