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Les putschistes du Sahel peuvent-ils maintenir le pouvoir après les casernes?
Les résultats des consultations ont désigné le Capitaine Ibrahim Traoré comme président de transition du Burkina Faso et commandant en chef des forces armées, prolongeant son mandat de 5 ans à partir du 2 juin 2024. Il est ainsi éligible pour les prochaines élections, selon les accords conclus lors du dialogue national à Ouagadougou le 25 mai dernier.
Des promesses non tenues
Les putschistes du Sahel s’orientent vers le maintien au pouvoir plutôt que de retourner dans leurs casernes, malgré les slogans du nouveau pouvoir de la nouvelle coalition des pays du Sahel, prônant la libération des pays, la récupération de la souveraineté et le contrôle des zones où opèrent des mouvements armés et séparatistes.
Les forces de désapprobation
Les partis politiques et la société civile boycottent majoritairement les dialogues parrainés par les militaires, dénonçant leur volonté de s’accrocher au pouvoir. Les manifestations de la « Front pour la Défense de la République » se dressent contre ce qu’ils considèrent comme une tromperie politique visant à maintenir le Capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, tandis que les acteurs clés de la scène politique au Mali rejettent également les pourparlers militaires.