« Actualité | Conflit Israël-Palestine : Les États-Unis résistent à un appel au cessez-le-feu lors d’un débat au Conseil de sécurité de l’ONU sur la guerre entre Israël et Gaza.
Le premier débat public sur le conflit a entendu des appels répétés pour un cessez-le-feu immédiat face à la crise humanitaire à Gaza.
Les Nations Unies tiennent leur premier débat ouvert sur la guerre Israël-Gaza
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu son premier débat ouvert sur la guerre Israël-Gaza, la plupart des membres appelant à un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens sous le bombardement incessant d’Israël à Gaza.
Le Conseil de 15 membres, où les cinq membres permanents, dont les États-Unis et la Russie ont un droit de veto, n’a pas encore réussi à apporter une résolution qui mettrait fin à la violence.
L’ONU condamne les « violations manifestes du droit international humanitaire » à Gaza
Près de 90 pays figuraient sur la liste des orateurs du débat de mardi, dont une trentaine de ministres des Affaires étrangères et de vice-ministres. Nombreux ont été ceux à réclamer un cessez-le-feu et l’arrêt des attaques contre les civils palestiniens face à la destruction généralisée à Gaza et au bilan humain en constante augmentation.
La position des États-Unis sur la résolution
Les États-Unis, allié indéfectible d’Israël, ont opposé leur veto la semaine dernière à une résolution soutenue par 12 autres membres du Conseil, qui aurait appelé à une pause dans les combats, car elle ne mettait pas suffisamment l’accent sur le droit d’Israël à se défendre. Une précédente résolution proposée par la Russie avait également été rejetée.
Les enjeux humanitaires face au conflit
Washington, cependant, a dit favoriser une pause humanitaire, considérée comme moins formelle et plus courte qu’un cessez-le-feu.
La position de la Russie sur la résolution
La Russie a fait valoir pour sa part une autre résolution. Un vote pourrait avoir lieu plus tard cette semaine.
Échec des discussions au Conseil, la Jordanie et la Russie figurent parmi les nations qui ont demandé une réunion jeudi de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Les résolutions y sont non contraignantes mais hautement symboliques.
L’inaction est ‘inexcusable’
La guerre a éclaté à Gaza il y a près de trois semaines après que le groupe armé Hamas a attaqué plusieurs villes du sud d’Israël, tuant au moins 1 400 personnes, principalement des civils, et emmenant plus de 200 personnes captives à Gaza.
Israël a depuis coupé les approvisionnements en eau, alimentation, carburant et électricité vers Gaza, soumettant le territoire de 2,3 millions d’habitants à un bombardement sans relâche. Au moins 5 791 personnes ont été tuées, selon les autorités de Gaza, qui est dirigée par le Hamas.
La nécessité d’une action humanitaire
Face à la détérioration de la situation humanitaire, une aide humanitaire limitée a été autorisée à entrer à Gaza, avec huit camions supplémentaires transportant de l’eau, de la nourriture et des médicaments qui ont franchi l’enclave en provenance d’Égypte tard mardi.
L’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a averti dans un message sur X qu’elle devrait cesser ses opérations à Gaza mercredi soir en raison du manque de carburant. »