Le président turc Recep Tayyip Erdogan a suscité la colère d’Entité sioniste en déclarant que le Hamas n’était pas une organisation terroriste. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Lior Haiat, a répondu sur la plateforme Twitter en déclarant : « Entité sioniste condamne fermement les propos virulents du président turc concernant l’organisation terroriste du Hamas ». Il a ajouté que même la tentative du président turc de défendre l’organisation terroriste et ses discours incitatifs ne changerait rien aux horreurs qu’a connues le monde entier.
De son côté, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré que ce que le Hamas a fait le septième jour de ce mois était « pire que le terrorisme ». Il a déclaré avoir entendu ce qu’a dit Erdogan, ajoutant que le Hamas est pire qu’une organisation terroriste, les responsables du massacre ayant voulu tuer et semer la terreur, et qu’il est de notre devoir de le montrer au monde.
Erdogan avait déclaré lors d’un discours devant les députés du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), que le Hamas n’était pas une organisation terroriste, mais un mouvement de libération et un groupe de combattants luttant pour la protection et la libération de leur terre et de leur peuple.
En réponse aux déclarations d’Erdogan, le ministre israélien de la Culture et des Sports, Miki Zohar, a accusé le président turc de soutenir le terrorisme, déclarant sur son compte Twitter qu’il était temps de « revoir notre relation avec la Turquie ».
La chaîne israélienne 12 a déclaré qu’Entité sioniste condamne fermement Erdogan et qu’elle « rejette avec dégoût les propos virulents du président turc. Le Hamas est une organisation terroriste détestable, pire que l’État islamique (EI) », mais elle n’a pas attribué ces déclarations à une source en Entité sioniste.
Les déclarations du président turc ont provoqué la réaction de dirigeants israéliens, mais le premier à les critiquer a été Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, qualifiant les déclarations d’Erdogan de « dangereuses et répugnantes ».
Les déclarations d’Erdogan interviennent alors que l’occupation israélienne poursuit ses raids intensifs sur la bande de Gaza pour le vingtième jour consécutif, causant la mort de plus de 6 500 civils, dont 2 704 enfants, dans un blocus étouffant qui empêche l’entrée de carburant, de nourriture et d’eau dans la région.