L’éradication du dernier Palestinien, un drame humain méconnu
Depuis la fin du quinzième siècle, l’Occident n’a cessé d’exterminer ceux qu’il jugeait nécessaires d’éliminer, des peuples des Amériques, d’Australie, d’Afrique et d’Asie, jusqu’à atteindre les dernières forteresses de la résistance palestinienne à l’hiver 2023-2024. Après cent soixante jours de guerre sioniste incessante à Gaza, soutenue par les armes, la diplomatie et les médias occidentaux, l’impact des forces de résistance a été affaibli, notamment dans le nord de la bande de Gaza, avec le martyre de plusieurs milliers de personnes, dont treize mille combattants parmi les trente mille revendiqués comme martyrs en cinq mois, issus tant des combattants que des civils.
Sacrifices et Leçons
La résistance a offert à la fois des actes héroïques et des sacrifices qui ont renouvelé l’espoir de ses partisans dans le monde entier. Elle a également donné une leçon plus profonde en révélant le racisme d’Israël, des États-Unis et de l’Occident, un racisme qui accorde le droit à la civilisation blanche d’éliminer quiconque se dresse sur son chemin.
Le Professeur Ian Law, spécialiste des études sur le racisme et le génocide et fondateur du Centre d’études sur la race et le racisme à l’Université de Leeds au Royaume-Uni, souligne que le racisme contre les Palestiniens est l’un des cas les plus sévères de répression, de soumission et de violence raciale. Il considère la fondation d’Israël comme ayant effectivement commencé après le départ des Ottomans de la région du Levant, mettant ainsi fin à leur règne après leur défaite à la fin de la Première Guerre mondiale en hiver 1917.
Conflit Historique
L’Europe moderne s’est formée aux prémices des Croisades à la fin du onzième siècle, se forgeant, dans son essence, sur deux siècles entre 1097 et 1291, une histoire continue où l’Europe sortait – pour la première fois depuis la chute de l’Empire romain d’Occident en 476 – de sa léthargie prévalant depuis des siècles. Elle sortit et continue de sortir, et de se propager encore aujourd’hui.
Deux siècles de croisades nous ont appris que l’Europe devait sortir de sa torpeur pour assurer sa survie, puis s’étendre aussi loin que possible. Cette est la première moitié de la leçon. La seconde moitié est que l’Europe doit être une forteresse de guerre, une fabrique d’armes et une force d’épuisement des énergies et des richesses des autres pour les pousser à se rendre à sa direction.
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