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Le tribunal jordanien dissout le parti Sharaka, découvrez pourquoi
Le litige entre le parti « Sharaka et l’Enregistrement » et la Commission électorale indépendante en Jordanie a pris fin avec la dissolution du parti par la plus haute juridiction administrative du pays. Cette décision met un terme définitif au parcours du parti depuis sa fondation en 2017, sous la direction de l’ancien ministre et expert constitutionnel, Mohammad Al-Hamouri, suivi de l’ancien surveillant général des Frères musulmans en Jordanie, Salem Al-Falahat.
Problématique de la rectification
La décision de dissolution du parti a été prise en raison de son incapacité à mettre ses affaires en ordre conformément à la loi sur les partis politiques jordanienne. Certains analystes estiment que des pressions ont été exercées sur le parti pour entraver cette rectification. Toutefois, selon la Commission électorale indépendante, cette décision était basée sur des critères objectifs et légaux.
« Un cas unique »
Le secrétaire général du parti Sharaka et l’Enregistrement, Salem Al-Falahat, a qualifié le parti de proposition novatrice réunissant diverses tendances après le Printemps arabe. Il a souligné que malgré les pressions officielles et les tentatives de discréditer le parti, celui-ci s’est engagé à rester fidèle à ses principes nationaux, fondés sur le pouvoir du peuple et la constitution.