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Le Sénat espagnol rejette la loi d’amnistie pour les séparatistes catalans

par Chia
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Le Sénat espagnol rejette la loi d'amnistie pour les séparatistes catalans

Le Sénat espagnol rejette la loi d’amnistie pour les séparatistes catalans

Le Sénat espagnol, dominé par l’opposition de droite, a voté mardi contre une proposition de loi controversée accordant l’amnistie aux séparatistes catalans. Cette décision oblige à retourner le projet de loi à la Chambre des députés.

Le parti populaire de l’opposition a proposé de rejeter le projet de loi octroyant l’amnistie aux séparatistes impliqués dans la tentative avortée d’indépendance de la Catalogne en 2017. La proposition a été approuvée avec une majorité de 149 voix contre 113.

Cependant, ce vote est principalement symbolique et exprime un rejet, selon l’Agence France-Presse. Le Sénat espagnol n’a pas le pouvoir d’annuler des projets de loi, mais peut seulement suggérer des amendements ou utiliser son droit de veto.

Le projet de loi doit maintenant être renvoyé à la Chambre des députés, où il devrait recevoir l’approbation finale dans les semaines à venir.

Le résultat du vote de mardi au Sénat peut être annulé par une majorité absolue à la Chambre des députés dans un délai de deux mois après le renvoi du projet de loi, ou par une simple majorité après cette période.

Les bénéficiaires principaux

Le projet de loi vise à mettre un terme aux procès en cours depuis des années contre les impliqués dans la tentative infructueuse de sécession, qui a déclenché la pire crise politique en Espagne depuis des décennies.

La principale personne bénéficiant de ce projet de loi serait Carles Puigdemont, l’ancien dirigeant catalan qui a mené la tentative de sécession avant de fuir l’Espagne pour éviter des poursuites judiciaires.

Les partis séparatistes catalans ont exigé l’adoption de ce projet de loi en échange de leur soutien à Pedro Sánchez pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête du gouvernement en novembre prochain.

La droite espagnole, qui considère Puigdemont comme l’ennemi numéro un du peuple, s’oppose fermement à la loi d’amnistie. Ils accusent Sánchez de se rendre « otage » des séparatistes pour rester Premier ministre.

Les séparatistes ont subi un revers lorsqu’ils ont perdu la majorité au parlement régional de Catalogne après une décennie de gouvernance, les socialistes dirigés par Sánchez ayant réalisé des progrès significatifs.

Bien que les séparatistes cherchent à former une coalition majoritaire, Puigdemont a insisté lundi sur le fait qu’il essayerait de former une alliance minoritaire pour gouverner la région.

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