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Le racisme arme invisible détruit les vies turques et arabes
Ismaël, un jeune syrien ambitieux, est né au Koweït où il a complété son éducation de base. Il a ensuite déménagé en Turquie pour étudier à l’Université de Sakarya, en sociologie, avant de retourner au Koweït après avoir terminé ses études. Ismaël a maîtrisé la langue turque au cours de ses années universitaires et en est devenu un passionné. Après son retour au Koweït, il a cherché à définir sa carrière d’une manière qui lui permette de servir également la Turquie. Il a réalisé que la meilleure façon d’y parvenir était de construire des ponts solides entre les Arabes et les Turcs. Afin de concrétiser cette idée, il a décidé d’ouvrir un institut d’enseignement de la langue turque dans le monde arabe, conscient du besoin urgent d’une telle initiative à l’heure actuelle.
Le rôle de l’Institut Yunus Emre en Turquie
En réalité, l’Institut Yunus Emre en Turquie fonctionne déjà au Koweït pour répondre à ce besoin, visant à étendre sa portée et à répondre à une demande croissante. Ismaël souhaitait toutefois mener ce projet de manière indépendante, en utilisant des méthodes d’enseignement modernes. Il a commencé avec un nombre limité d’étudiants, mais face à la forte demande d’apprentissage de la langue turque, il a rapidement élargi son travail pour devenir une institution éducative solide proposant des cours en présentiel et à distance, non seulement au Koweït, mais également dans tous les pays du Golfe. En quelques années, près de 5000 étudiants ont bénéficié de ces cours.
Contribution des Syriens à l’économie turque
Cette institution, dirigée et enseignée par de jeunes Syriens nés au Koweït, n’est qu’un exemple de la contribution des Syriens à l’économie, à la culture et à l’activité turques dans le monde arabe, à des degrés divers.