Sommaire
Le projet israélien en crise: soutien en chute libre
Les atrocités inégalées à Gaza
Le militant politique Jamal Jumaa, dans un article publié sur le site britannique Middle East Eye, déclare que les atrocités indescriptibles à Gaza – des bombardements incessants, une famine dévastatrice, la découverte de fosses communes et la destruction totale de toutes les infrastructures – n’ont pas d’équivalent dans l’histoire de l’apartheid israélien visant à réprimer les Palestiniens. Le but sous-jacent de ce génocide devient clair lorsqu’on regarde au-delà de la seule bande de Gaza dévastée. Les politiques d’Entité sioniste à travers toute la Palestine historique visent à un seul objectif : vider la terre de ses habitants palestiniens autochtones.
La crise du projet israélien
Jamal Jumaa, coordonnateur de la campagne populaire palestinienne contre l’apartheid – un réseau de mouvements populaires – affirme que les Palestiniens vivent les moments les plus sombres de l’histoire longue et douloureuse de l’invasion coloniale israélienne. Cependant, les affirmations du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, d’une « victoire totale » semblent de plus en plus impossibles à réaliser. Même les médias israéliens dénoncent une « défaite totale » tant sur le plan local qu’international.
La frénésie des colons en Cisjordanie ne traduit pas un sentiment de progrès. Une étude récente menée par l’Université Reichman qualifie la politique de colonisation israélienne d’échec démographique. Le projet israélien traverse une crise profonde, avec une contraction économique de 20 % au quatrième trimestre de 2023. Yossi Fattal, directeur de la Chambre du tourisme intérieur israélien, compare l’isolement d’Entité sioniste à celui de la Corée du Nord. Environ 58 % de tous les chantiers de construction se sont arrêtés dans la région de Jérusalem et 41 % à Tel Aviv et dans les régions centrales, tandis que l’industrie technologique continue de s’effondrer.
Perte de confiance et soutien occidental en déclin
La confiance selon laquelle les partisans occidentaux enverraient assez d’argent pour soutenir le colonialisme israélien diminue. Les deux plus grandes agences de notation, Moody’s et Standard & Poor’s Global, ont rétrogradé la note d’Entité sioniste, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) a réduit de moitié ses prévisions de croissance à 1,6 %.
L’apartheid israélien et les fractures internes
Malgré la propagande guerrière, la société israélienne est plus divisée que jamais, et la majorité souhaite le départ de Netanyahou et de son gouvernement. Aujourd’hui, Entité sioniste, empreinte d’apartheid, est incapable de voir une stratégie de sortie.
Les faiblesses de la direction palestinienne officielle
L’article critique la direction officielle de l’Autorité palestinienne, qui divise ses efforts entre la surveillance des manifestants et la demande de reconnaissance d’un État inexistant, sans faire quoi que ce soit pour mettre fin au génocide à Gaza et au nettoyage ethnique en cours.
L’espoir et la résilience des Palestiniens
Malgré tout, les Palestiniens possèdent deux sources de force : leur résilience inébranlable, même dans les moments les plus sombres, et le fait que la justice est de leur côté. La Cour internationale de justice a jugé qu’Entité sioniste commettait un génocide évident à Gaza.
Les agences des Nations Unies et toutes les organisations et institutions de droits de l’homme mondialement respectées reconnaissent qu’Entité sioniste a structurellement construit un système d’apartheid, ce qui constitue un crime contre l’humanité. Les gens du monde entier, ainsi que de plus en plus de gouvernements, en particulier dans le Sud global, comprennent qu’au-delà de la vie des 2,3 millions de Palestiniens, ce sont aussi les principes fondamentaux de l’humanité qui sont en jeu, aux côtés du système du droit international et des Nations Unies.
Un appel à l’action internationale
L’auteur conclut en soulignant que c’est le pire moment de l’histoire des Palestiniens et l’une des pires défaillances de l’humanité. Pourtant, les heures les plus sombres de la nuit précèdent toujours l’aube, et les jours les plus difficiles précèdent toujours les signes de la victoire.
Il termine en disant : nous n’avons pas de temps à perdre. En unissant nos forces à l’échelle internationale, nous pouvons mettre fin au génocide, surmonter l’apartheid israélien et bâtir un avenir de liberté, de justice et d’égalité, du fleuve à la mer.