Le président cubain exige l’arrêt du génocide à Gaza
Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a appelé à mettre fin au génocide subi par les habitants de la bande de Gaza. Dans un post sur la plateforme X hier, samedi, il a déclaré que son pays « continuera à faire entendre sa voix aussi longtemps que les terres palestiniennes seront détruites par l’occupant israélien », exhortant la communauté internationale à « ne pas craindre de condamner le crime ».
Diaz-Canel a accompagné son post d’une image montrant l’illumination du monument de José Marti, l’un des sites les plus importants de la capitale La Havane, aux couleurs du drapeau palestinien.
Le président cubain est l’un des dirigeants latino-américains les plus critiques de la guerre israélienne à Gaza en cours depuis le 7 octobre 2023.
Les pays d’Amérique latine qui se considèrent neutres dans le conflit, comme le Brésil et l’Argentine, ont vivement condamné les attaques israéliennes contre les civils à Gaza. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré : « Ce n’est pas une guerre… C’est un génocide ».
Réactions latino-américaines et rupture de relations avec Israël
Le Belize et la Bolivie ont rompu leurs relations avec Israël en raison de la guerre, tandis que la Colombie, le Chili et le Honduras ont rappelé leurs ambassadeurs de Tel Aviv. Le président colombien Gustavo Petro a accusé Israël de commettre un génocide à Gaza.
Le bilan humain et les conséquences de la guerre
Israël mène une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, ayant fait des dizaines de milliers de victimes, principalement des enfants et des femmes. La situation a entraîné une catastrophe humanitaire et des destructions massives d’infrastructures et de biens, amenant Israël à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de génocide.