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Le Pape François critique Trump et Harris avant les élections américaines
Le Pape François a exprimé son mécontentement envers les deux candidats à la présidence américaine, Kamala Harris et Donald Trump, en affirmant que les électeurs américains seraient contraints de « choisir le moindre mal ». Quelles sont les raisons de cette position ?
Commentaires du Pape lors de son retour à Rome
Âgé de 87 ans, le Pape a fait ces déclarations lors de son retour à Rome après une tournée asiatique de 12 jours. Interrogé sur les élections américaines, il a qualifié Harris, la vice-présidente actuelle, et Trump, l’ancien président, d’être « opposés à la vie ».
Il a expliqué que sa position s’explique par les politiques anti-immigration de Trump et le soutien de Harris au droit à l’avortement. Selon lui, « ne pas accueillir les immigrants est un péché majeur », tandis que l’avortement ressemble à un « assassinat ». Il a déclaré : « Celui qui se débarrasse des immigrants et celui qui tue des enfants. Les deux sont contre la vie ».
Trump et Harris face aux accusations
Trump, qui souhaite retrouver la Maison Blanche lors des élections de novembre, a promis durant sa campagne d’expulser les immigrants sans papiers. Cela soulève des inquiétudes au sujet de sa politique envers les migrants.
Les critiques du Pape à l’égard des deux candidats mettent en lumière des dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les électeurs catholiques américains.
Choisir le moindre mal
Le Pape François a déclaré que les catholiques américains devront choisir le « moindre mal » en votant, en disant : « Qui est le moindre mal ? Cette dame ou cet homme ? Je ne sais pas. Chacun, selon sa conscience, doit réfléchir et agir en conséquence ».
Selon l’agence de presse Reuters, il y a environ 52 millions de catholiques américains, souvent considérés comme des électeurs décisifs. Dans certains États clés comme la Pennsylvanie et le Wisconsin, la proportion de catholiques adultes dépasse 20 % de la population.
Le positionnement du Pape sur les élections
Le Pape, qui est le chef d’environ 1,4 milliard de catholiques à travers le monde, est généralement prudent lorsqu’il s’agit d’intervenir dans les élections des pays. Néanmoins, il critique souvent l’avortement, qui est interdit par les enseignements catholiques, et avait auparavant dénoncé les discours anti-immigration de Trump lors des élections de 2016, affirmant que Trump « n’est pas chrétien » dans ses opinions.