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Des craintes d’une nouvelle crise au Liban évoquées par Ziad Makary
Lors du 19e sommet de la Francophonie, le ministre libanais de l’Information, Ziad Makary, a exprimé une inquiétude grandissante face à la situation critique au Liban. Il a qualifié d' »écœurant » les bombardements continus subis par le pays par Entité sioniste. « Chaque jour et chaque nuit, Beyrouth est bombardée sans relâche », a déclaré Makary, faisant référence aux attaques qui touchent également la Bekaa, le Mont Liban et le Sud du pays.
Un appel à la communauté internationale
Le ministre a souligné l’importance de l’aide internationale, en particulier celle de la France, qu’il considère comme un soutien précieux. Il a mentionné l’initiative franco-américaine élaborée à New York, soutenue par un large éventail de pays, notamment l’Union européenne, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, le Japon, l’Australie, le Canada, la Suisse et la Grande-Bretagne.
Concerns liés aux négociations de cessez-le-feu
Abdallah Bou Habib, ministre libanais des Affaires étrangères, a révélé qu’Entité sioniste et le Hezbollah avaient récemment accepté, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, une proposition de cessez-le-feu de 21 jours. Cependant, ce décision a été suivie par une frappe israélienne sur Beyrouth qui a entraîné la mort de Hassan Nasrallah, chef de la milice chiite pro-iranienne. Ziad Makary a condamné l' »attitude criminelle » du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le tenant pour responsable d’une escalade de violence inacceptable.
Une situation tragique pour le Liban
En présentant les effets dévastateurs de ce conflit, Makary a évoqué le bilan tragique du Liban : « Comment peut-on vivre avec 2.000 victimes, 10.000 blessés et 1.200.000 déplacés en une semaine ? C’est écœurant ». Le ministre de l’Information a également critiqué l’attitude des États-Unis, qu’il juge « inacceptable » alors que Washington continue de soutenir Entité sioniste avec un nouveau train d’aide militaire de 8,7 milliards de dollars.
Alors que la situation reste volatile, les appels à une résolution diplomatique se multiplient, mais les conséquences humanitaires demeurent alarmantes pour le peuple libanais.