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Le Kremlin répond à Macron: l’envoi de troupes en Ukraine nuit à l’Occident
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a mis en garde contre l’envoi de troupes en Ukraine, soulignant que cela ne serait pas dans l’intérêt de l’Occident. Cette déclaration fait suite aux propos du président français Emmanuel Macron, qui n’a pas exclu l’envoi de troupes terrestres occidentales pour soutenir Kiev.
La mise en garde du Kremlin
Lors d’une conférence de presse ce mardi, Peskov a déclaré que l’envoi de troupes européennes en Ukraine « ne profiterait en rien à ces pays, et ils doivent en être conscients ». Il a souligné que la suggestion de cette possibilité constituait « un nouvel élément important » dans le conflit en cours.
Les propos de Macron et le soutien à l’Ukraine
Macron a annoncé de nouvelles mesures pour soutenir l’Ukraine dans son combat contre la Russie, affirmant qu’il n’excluait pas l’envoi de troupes terrestres occidentales pour atteindre l’objectif de l’Europe de mettre Moscou en échec. Cependant, des doutes persistent quant à la continuité du soutien américain à Kiev.
La vision de Macron sur la Russie
Lors d’une allocution à l’issue d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine avec la participation de plus de 20 dirigeants européens, Macron a dressé un portrait sombre de la Russie, affirmant que ses positions « se radicalisent » tant sur le plan intérieur que sur le champ de bataille.
La nécessité de contenir la Russie
Macron a souligné que la défaite de la Russie était nécessaire pour la sécurité et la stabilité en Europe, notant que Moscou adoptait une position de plus en plus belliqueuse non seulement en Ukraine, mais de manière générale. Il a insisté sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour empêcher la Russie de remporter cette guerre.
Les mesures prises par Macron
Le président français a annoncé la création d’une alliance pour mener des frappes en profondeur, ainsi que pour fournir à l’Ukraine des missiles et des bombes de moyenne et longue portée dans le cadre du soutien international à Kiev.
La participation internationale
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président polonais Andrzej Duda figuraient parmi les quelque 20 chefs d’État et de gouvernement présents à la conférence, lors de laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prononcé un discours par vidéo. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, ainsi que des pays comme les États-Unis et le Canada, ont également participé à cet événement.