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Le gouvernement français, par la voix de sa porte-parole Maud Bregeon, appelle le Rassemblement national (RN) à établir un compromis sur le budget prévu pour ce vendredi. Les membres du parti dirigé par Marine Le Pen continuent de brandir la menace d’une motion de censure si le Premier ministre ne se conforme pas aux exigences du parti d’extrême droite.
Menace de motion de censure
La pression reste forte sur le gouvernement, la menace d’une motion de censure plane toujours. Pour éviter ce scénario, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé qu’il renonçait à l’augmentation de la taxe sur l’électricité, une demande qui émane directement du RN. Ce dernier maintient cependant plusieurs lignes rouges, notamment concernant le déremboursement de certains médicaments. Marine Le Pen a même lancé un ultimatum : « Il a jusqu’à lundi ».
Appel au compromis
Ce vendredi matin, Maud Bregeon a réagi en appelant le RN à faire un pas vers le compromis. « Pour trouver des compromis, il faut être deux », a-t-elle déclaré sur le plateau de Télématin, insistant sur le fait que chacun doit être capable de faire un pas vers l’autre. Elle a salué le geste de Michel Barnier, le qualifiant de « pas en avant majeur » et a interrogé le RN sur ses véritables intentions pour le budget français.
« Est-ce que le Rassemblement national souhaite réellement attribuer un budget à la France ou est-ce qu’il souhaite envoyer la France dans le mur ? » s’est-elle interrogée, mettant en lumière les conséquences potentielles d’une absence de budget.
Réactions du Rassemblement national
Sur le plateau de franceinfo, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a réaffirmé que son parti envisageait toujours de voter la motion de censure, critiquant le manque de mesures significatives du gouvernement. « C’est de l’ordre du bricolage ce qu’a fait Michel Barnier », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de l’efficacité des mesures au service des Français.
Perspectives budgétaires et aide médicale
Maud Bregeon a également évoqué la nécessité de réduire les dépenses, notamment en ce qui concerne l’Aide médicale d’État (AME). Elle a affirmé qu’il était « normal qu’on réduise » ces dépenses, soulignant que des efforts étaient demandés aux Français. Cependant, elle a ajouté que la meilleure manière de diminuer ces coûts serait de s’attaquer à l’immigration clandestine en France.