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Le département de la Justice des États-Unis (DOJ) a récemment exprimé son souhait de voir Google vendre son navigateur Chrome afin de rompre ce qu’il considère comme un monopole sur le marché de la recherche en ligne. Cette demande s’inscrit dans le cadre d’une affaire antitrust en cours visant à réguler les pratiques commerciales de l’entreprise.
Les recommandations du DOJ
Selon des sources, notamment Bloomberg, les recommandations du DOJ devraient être rendues officielles mercredi. La vente de Chrome figure en tête de liste des mesures suggérées, car ce navigateur représente un point d’accès essentiel pour de nombreux utilisateurs de Google. Cette démarche soulève de nombreuses questions, notamment concernant l’impact sur le code source de Chromium, qui sert de base à de nombreux autres navigateurs, tels que Microsoft Edge.
Une question cruciale demeure : Google serait-il encore autorisé à développer ce projet open-source après la vente ? Le gouvernement pourrait également décider ultérieurement si la vente de Chrome est nécessaire, en fonction de l’évolution des autres mesures mises en place pour favoriser un marché plus compétitif.
Alternatives envisagées par le gouvernement
Bloomberg indique que les responsables antitrust ont choisi de renoncer à une option plus drastique, qui aurait consisté à forcer Google à vendre Android. Cependant, le gouvernement souhaite que Google dissocie son système d’exploitation pour smartphones Android de ses autres produits, y compris le moteur de recherche et la boutique d’applications Google Play, qui sont actuellement proposés en ensemble.
Parmi les autres recommandations figurent la possibilité de licencier les données de recherche de Google et de permettre aux sites web indexés de se soustraire à l’entraînement de l’intelligence artificielle.
Réactions de Google
Google a déjà annoncé son intention de faire appel des décisions qui pourraient découler de cette affaire. L’entreprise a affirmé que « la séparation de Chrome ou d’Android aurait pour effet de les briser ». Cette affirmation met en lumière les préoccupations de Google quant aux implications d’une telle vente sur ses activités.