Lazarini : Un tiers des écoles UNRWA à Gaza bombardées et mortelles
Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazarini, a déclaré aujourd’hui que les écoles à Gaza étaient devenues des endroits de misère et de mort. En effet, quatre écoles ont été bombardées à Gaza au cours des quatre derniers jours, et un tiers des écoles de l’agence ont été la cible de frappes aériennes depuis le début de la guerre israélienne dans la région.
Lazarini a ajouté que Gaza n’était plus un endroit sûr pour les enfants, soulignant que l’ignorance flagrante du droit international humanitaire ne peut devenir la nouvelle norme. Les écoles qui étaient autrefois des lieux sûrs pour l’éducation et l’espoir des enfants se sont transformées en refuges surpeuplés, parfois en lieux de mort et de misère.
Lazarini a de nouveau appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, mettant en garde contre la perte de « ce qui reste de notre humanité ». L’officiel des Nations unies n’a pas fourni de détails sur les quatre écoles visées, mais l’armée israélienne a prétendu samedi dernier avoir visé des combattants palestiniens à l’intérieur de l’école Al-Ja’ouni, qui abrite des déplacés dans le camp de réfugiés de Nuseirat, causant la mort de 16 Palestiniens et blessant 50 autres.
Une catastrophe humanitaire
De même, un raid aérien israélien hier a entraîné la mort de 25 personnes et blessé plus de 53 dans une école abritant des déplacés à Abasan, à l’est de Khan Younès, selon le ministère de la Santé palestinien.
Dans un contexte similaire, le directeur de l’hôpital indonésien dans le nord de la bande de Gaza, Marwan Al-Sultan, a déclaré que l’hôpital cesserait ses activités dans quelques heures en raison d’une pénurie de carburant. Al-Sultan a averti que la vie des patients était en danger et a appelé toutes les organisations internationales à intervenir immédiatement pour éviter une catastrophe humanitaire.
L’hôpital indonésien est confronté à des conditions difficiles en raison de l’afflux de blessés et de patients, après la fermeture de l’hôpital Al-Muammarin à Gaza. Le renforcement du blocus israélien a empêché l’approvisionnement adéquat en carburant, rendant difficile la fourniture des services médicaux nécessaires à l’hôpital indonésien.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier, l’agression israélienne destructrice contre la bande de Gaza a fait plus de 125 000 martyrs et blessés palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus.
Entité sioniste continue ces opérations, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et les ordres de la Cour internationale de Justice de mettre fin à l’invasion et d’améliorer la situation humanitaire à Gaza.