L'auteure koweïtienne Buthaina Al Aissa: Sortir du dressage de l'humain américain
L'article intitulé "L'auteure koweïtienne Buthaina Al Aissa: Sortir du dressage de l'humain américain" soulève des questions sur le rôle des intellectuels arabes dans les phases de changement et de transformation historique, mettant en avant le rôle de Buthaina Al Aissa, une écrivaine et auteure koweïtienne.
Alors que la guerre d'Entité sioniste sur la bande de Gaza continue depuis le 7 octobre dernier, cette actualité remet en question le rôle des intellectuels arabes dans la lutte contre l'occupation, le contrôle du récit palestinien et la propagande occidentale. Buthaina Al Aissa affirme que l'agression israélienne a été un moment de réveil pour notre génération habituée à vivre dans le monde occidental, consommant leur culture et adoptant leurs principes.
Selon l'auteure de "Saar", "Sous les pieds des mères" et "La mariée de la pluie", il n'est pas possible de revenir à notre ancienne condition en tant qu'enfants de l'ère américaine avec leurs héros fictifs une fois la guerre sur Gaza terminée. La guerre, avec toutes les réalités difficiles qu'elle a exposées, a probablement provoqué un changement chez chacun de nous.
Dans une interview avec Al Jazeera Net, Buthaina Al Aissa parle du rôle des intellectuels arabes dans la résistance à l'occupation, le contrôle du récit palestinien et la propagande occidentale. Elle décrit la guerre contre Gaza comme un moment de réveil pour notre génération. Elle explique que nous vivons dans un monde façonné par l'Occident, consommant leur culture et adoptant leur mode de pensée, dans une certaine mesure. Elle souligne qu'elle était âgée de neuf ans lorsque le Koweït a été libéré et se souvient de la façon dont ils ont regardé les troupes étrangères venant les libérer. Mais 30 ans plus tard, nous voyons l'Amérique, qui prétendait nous avoir libérés, allouer des fonds des contribuables à un génocide, déclarant qu'il n'y a pas de lignes rouges pour Entité sioniste et envoyant son armée spéciale et mobilisant ses médias pour promouvoir la narration de l'ennemi, remettant même en question le nombre d'enfants tués selon notre pays. Elle remarque qu'il y a eu une admiration sans précédent pour le "superman" américain et que nous avons rapidement succombé à la mondialisation, commençant par les enfants. Elle dit que nous ne pouvons pas revenir à ce que nous étions avant la guerre sur Gaza. La guerre a laissé une empreinte de changement sur nous tous. Elle souligne qu'il est du devoir des intellectuels de se joindre immédiatement à la guerre médiatique, car cette bataille se joue sur plusieurs niveaux, notamment à travers le langage, le décryptage du discours, la perturbation et la mise en lumière du contexte, ainsi que la référence aux références disponibles dans les livres, les films et les rapports pour accroître notre compréhension de la nature du conflit actuel et de ses dimensions, pas seulement ses racines historiques. Elle souligne également l'importance de ne pas être ignorants si nous voulons défendre nos droits.
Buthaina Al Aissa souligne également l'importance de l'engagement des intellectuels arabes dans la bataille médiatique, qui se joue à plusieurs niveaux, en particulier le langage, le décryptage du discours, la perturbation et la mise en lumière du contexte, ainsi que la référence aux références disponibles dans les livres, les films et les rapports pour accroître notre compréhension de la nature du conflit actuel et de ses dimensions, pas seulement ses racines historiques. Elle attire également l'attention sur le fait que nous ne pouvons pas défendre nos droits si nous sommes ignorants, soulignant que l'ignorance est le plus grand allié de l'ennemi car cela nous transforme en avocats inefficaces, en positions faibles ou en idéalisations excessives, voire parfois en complices.
Elle souligne également l'importance du rôle des institutions civiles et culturelles dans la résistance. Depuis le début de l'agression sur Gaza, la bibliothèque de la maison d'édition "Takween" est devenue un front culturel. Un salon du livre d'occasion caritatif a été organisé, les recettes étant reversées quotidiennement à la campagne de secours en Palestine du Croissant-Rouge koweïtien. Les activités culturelles ont été consacrées à la question de la Palestine, y compris des ateliers, des produits et des ventes d'articles. Buthaina Al Aissa affirme qu'elle visite la bibliothèque deux fois par jour et qu'elle y voit les larmes des gens, leurs cafés et leur besoin naturel de solidarité. Elle souligne qu'il est nécessaire que chacun contribue, selon ses capacités, et souligne l'effet du papillon, la solidarité communautaire et le travail collectif.
Enfin, Buthaina Al Aissa souligne l'importance de l'unité de position des intellectuels arabes sur la question palestinienne. Elle souligne que l'inclusion de diverses personnalités dans le même communiqué montre la centralité de la question palestinienne, qui, peu importe les compromis du monde, nous surprend à chaque fois par sa capacité à unir les rues contre un ennemi commun, pas seulement les rues arabes. Elle note que ce qui se passe quotidiennement à Londres, Paris, Berlin, Stockholm, New York et Chicago est très impressionnant. Les intellectuels arabes ont dépassé leurs différences et leurs rivalités pour s'unir sur la question palestinienne dans une déclaration signée par plus de deux mille intellectuels. Elle souligne que le rôle de l'intellectuel est de s'engager immédiatement dans la bataille médiatique, cette bataille étant menée sur plusieurs niveaux, l'un des plus importants étant la langue, la déconstruction du discours, la perturbation et la mise en évidence du contexte, et la référence aux références disponibles dans les livres, les films et les rapports pour accroître notre compréhension de la nature du conflit actuel et de ses dimensions, pas seulement ses racines historiques.
En conclusion, cet article souligne le rôle de l'écrivaine koweïtienne Buthaina Al Aissa dans la prise de conscience de la génération actuelle face à l'agression israélienne sur Gaza. Il met en évidence la nécessité pour les intellectuels arabes de s'engager dans la bataille médiatique et de lutter contre la propagande occidentale. De plus, l'article souligne l'importance de l'unité de position des intellectuels arabes sur la question palestinienne et leur rôle dans la résistance.