L’armée israélienne a annoncé la libération de deux captifs israéliens détenus par la résistance palestinienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, lors d’une opération militaire nocturne. Cette opération a été menée en coordination entre l’armée, des forces spéciales de la police et du service de sécurité intérieure (le Shin Bet), sous la supervision du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Elle a permis de rapatrier les captifs Fernando Simon Marman (60 ans) et Louis Har (70 ans) sains et saufs.
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Galant, a déclaré que les deux captifs se portent bien et ont été transférés pour des examens médicaux à l’hôpital Tel Hashomer. L’opération a impliqué des combats avec les combattants du Hamas à l’intérieur d’un bâtiment, tandis que des frappes aériennes intenses ont été menées pour faciliter le transfert des forces sur le terrain.
Les autorités israéliennes ont assuré qu’elles n’épargneront aucun effort pour ramener tous les kidnappés. L’opposition israélienne a également souligné l’importance nationale de ramener tous les captifs chez eux.
Un développement prometteur est en vue, avec des pourparlers en cours pour la libération des otages restants à Gaza, laissant entrevoir une possible avancée cette semaine. Les négociations entre le Hamas et Entité sioniste progressent malgré les divergences persistantes, nécessitant une résolution minutieuse des détails de l’accord.
Cette opération de sauvetage a été menée sans la participation du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, délibérément tenu à l’écart de l’opération, malgré l’implication d’unités spéciales de la police.
Par ailleurs, dans un contexte tendu, les Brigades al-Qassam ont signalé deux morts parmi les prisonniers israéliens causés par les récentes frappes israéliennes sur Gaza, faisant également 8 blessés graves. La situation des blessés s’aggrave en raison de l’incapacité à fournir les soins médicaux adéquats.
Le président israélien Isaac Herzog s’est engagé à poursuivre tous les moyens nécessaires pour rapatrier tous les captifs dans leurs foyers, malgré les tensions persistantes et les enjeux complexes.
Cette série d’événements récents souligne l’intensification des affrontements dans la région, amplifiant les souffrances et les enjeux humanitaires critiques, tout en exacerbant les tensions existantes entre les parties en conflit.
La résolution de la crise des prisonniers reste un défi majeur, nécessitant des efforts concertés et une volonté politique de part et d’autre pour parvenir à un accord viable et restaurer la stabilité dans la région. La situation demeure volatile, exigeant des mesures rapides pour prévenir une escalade des hostilités et protéger la vie des civils.