L’armée d’occupation admet la mort de dizaines de ses leaders depuis Al-Aqsa
L’armée d’occupation israélienne a annoncé aujourd’hui, jeudi, la mort de 4 commandants de brigade, 39 chefs de faction, 13 chefs de section et 6 officiers de grade supérieur, ainsi qu’un officier d’état-major depuis le 7 octobre dernier.
La radio de l’armée israélienne a rapporté aujourd’hui qu’un sergent du « Brigade de la Montagne » a été tué lors des affrontements dans le sud de Gaza, et l’armée d’occupation a confirmé la blessure de 13 soldats, dont 6 dans un état grave. Les médias israéliens ont indiqué que le sergent décédé et les soldats blessés sont tombés dans une embuscade à Khan Yunis, à l’ouest de la ville de Hamad.
De plus, l’hôpital de Soroka en Israël a reçu 9 soldats blessés, dont deux grièvement. L’hôpital a déclaré qu’il traite actuellement 42 soldats dans différents services, dont 9 dans un état grave, confirmant avoir reçu 2819 soldats blessés de différents degrés depuis le début de la guerre.
Le prix de la guerre
Cette annonce a précédé une déclaration du chef d’état-major israélien, Hertzi Halevi, dans laquelle il a déclaré « Malgré les réalisations de l’armée israélienne dans la guerre, elle a payé un prix élevé et perdu des commandants et des soldats ».
Depuis l’opération « Tempête d’Al-Aqsa » menée par la résistance palestinienne le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre destructrice dans la bande de Gaza, ayant causé environ 31 000 morts et plus de 72 000 blessés – dont la plupart sont des enfants et des femmes. Cette guerre a également entraîné une destruction massive des infrastructures et une crise humanitaire sans précédent, conduisant Israël devant la Cour internationale de justice pour des accusations de génocide.