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La vérité sur la libération des otages israéliens à Gaza
Il y a un mois, le samedi 8 juin, Entité sioniste a mené une opération militaire qui a conduit à la libération de quatre de ses otages au cœur de Gaza, qualifiée de « raid audacieux » par le président américain Joe Biden. Les médias américains l’ont également saluée. Les Israéliens ont célébré l’opération, saluant les soldats de l’armée israélienne qui l’ont menée.
Le Jerusalem Post a rapporté que le Comité américain des affaires juives (AJC) s’était joint à « Entité sioniste et aux Juifs du monde entier pour célébrer l’opération menée par l’armée de défense israélienne ».
Le New York Times a qualifié l’opération de sauvetage de « précédent » pour les services de renseignement militaire, soulignant le rôle des États-Unis dans le succès du raid. En effet, les États-Unis ont fourni des renseignements sur les otages avant l’opération de sauvetage menée par Entité sioniste.
Une opération controversée
L’opération de sauvetage a été largement saluée par la propagande médiatique, la présentant comme risquée, réussie et bien planifiée. Cependant, le terme « frappe chirurgicale », utilisé pour décrire l’opération, escamote les pertes civiles, minimisant les victimes innocentes sous le prétexte de « dommages collatéraux ».
La vérité est que l’opération de libération des otages israéliens à Gaza a été loin d’être une « frappe chirurgicale ». Le terme est souvent utilisé dans les rapports de guerre pour écarter la mort de civils, en se concentrant uniquement sur les « cibles militaires » touchées avec « précision ».
Les civils tués étaient considérés comme des « dommages collatéraux », non intentionnels et non pertinents pour le récit principal. Ainsi, ils sont relégués en marge des récits héroïques mettant en lumière le courage des soldats et le sauvetage des otages.
La guerre médiatique
Il est bien connu que les reportages de guerre suivent des normes de divertissement, la dramaturgie de la guerre étant devenue un élément attractif, en particulier dans les conflits récents où le véritable visage de la guerre est occulté aux journalistes interdits d’accès aux théâtres d’opérations.
Les grands présentateurs de télévision américains ne se rendent plus sur les champs de bataille, tout comme les reporters. Au lieu de cela, ils comptent sur des briefings militaires et des images prises en embuscade. Entité sioniste a même interdit l’accès des journalistes internationaux à Gaza.
Les dessous de l’opération
Le sauvetage des otages israéliens à Gaza a été comparé à la saga médiatique de la jeune soldate américaine Jessica Lynch, secourue par l’armée américaine en Irak en 2003 dans une « raid audacieux ». Le parallèle entre ces événements révèle comment la guerre peut être déformée à des fins propagandistes et politiques.
Il est crucial de discerner la réalité des discours de guerre glorifiant les actions militaires, tout en minimisant les conséquences tragiques pour les populations civiles. Cette opération de sauvetage soulève des questions et souligne les enjeux moraux et politiques sous-jacents.