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La crise de la sécheresse qui frappe le Zimbabwe depuis plusieurs mois s’aggrave, notamment dans ses deux principales villes, Harare et Bulawayo, où l’accès à l’eau est devenu extrêmement limité. Cette situation met en lumière la gestion problématique par les autorités locales face à une catastrophe naturelle de grande envergure.
Des villes en difficulté
Dans la capitale, Harare, l’hebdomadaire panafricain The Continent rapporte des files d’attente interminables devant les forages de « bons samaritains », les habitants cherchant désespérément de l’eau, alors que les autorités ont instauré des rations d’eau strictes.
État de catastrophe naturelle
Depuis avril 2024, le Zimbabwe est officiellement en état de catastrophe naturelle, rejoignant d’autres pays de la région tels que le Malawi, la Namibie, le Lesotho, le Botswana et la Zambie. La crise de l’eau, exacerbée par le phénomène climatique El Niño, menace désormais plus de 60 millions de personnes d’insécurité alimentaire dans toute l’Afrique australe.
Conséquences sur la vie quotidienne
Dès août 2024, la BBC avait signalé les effets dévastateurs de la sécheresse sur les zones rurales du Zimbabwe, où les résidents creusent le lit des rivières asséchées pour extraire une eau boueuse, qu’ils partagent souvent avec leur bétail. Les barrages qui alimentent Harare sont également en train de s’assécher, rendant la quête d’eau une routine quotidienne pour des milliers de familles.
Conditions difficiles dans les quartiers pauvres
Dans les quartiers les plus défavorisés, les résidents qui dépendent des puits doivent faire preuve d’une grande patience, attendant souvent debout pendant des heures pour obtenir quelques litres d’eau. Cette situation désastreuse souligne l’urgence d’améliorer les infrastructures et la gestion des ressources hydriques dans le pays.