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La Résistance Populaire a-t-elle aidé l’armée soudanaise ?
Le commandement de l’armée soudanaise a progressé aux dépens des Forces de Soutien Rapide ces dernières semaines, en particulier à Omdurman, repoussant des attaques répétées dans les États du Kordofan occidental et du Sud. Une mobilisation populaire intense a eu lieu, avec plus de 200 000 combattants dans les États du Kordofan, du centre, de l’est et du nord, renforçant ainsi l’armée avec un soutien militaire significatif et un moral élevé.
Un ajout à l’armée
Abdullah, un activiste des Bataillons d’Al-Bara’a, explique qu’ils prolongent l’expérience des Forces de Défense Populaire créées par le régime du président déchu Omar Al-Bashir en 1989, avant d’être restructurées en Forces de Réserve en 2020. Selon lui, ils constituent une valeur ajoutée à l’armée, ayant remporté des gains militaires significatifs sous leur commandement, repoussant plus de 40 attaques des Forces de Soutien Rapide sur le quartier général des blindés et infligeant environ 15 000 pertes à l’ennemi.
Contribution nationale
Amr Hassan, porte-parole de la Résistance Populaire au Soudan, affirme que les forces populaires combattent aux côtés de l’armée sous son autorité, sans posséder d’armement spécifique ni de commandement militaire distinct. Ils ont reçu une formation sur divers types d’armes, améliorant ainsi leurs compétences pour faire face aux défis actuels et contribuer efficacement à la lutte contre l’oppression imposée par les Forces de Soutien Rapide. Leur objectif est la défense nationale sans ambition politique ou gains personnels.
Expérience du Kordofan
Dans l’État du Kordofan occidental, plus de 6 000 jeunes se sont organisés en tant que « Forces de Réserve » pour protéger leurs terres des assauts des milices rebelles. Ils coopèrent avec l’armée pour sécuriser leurs régions et ont réussi à neutraliser des éléments hostiles et à protéger les infrastructures pétrolières de la région face aux assauts de milices. De plus, leur engagement s’est intensifié en réponse à l’occupation de Wad Madani par les Forces de Soutien Rapide.