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La présence des soutiens rapides en l’absence du gouvernement soudanais
Des pourparlers visant à établir un cessez-le-feu au Soudan, médiés par les États-Unis, débuteront aujourd’hui, mercredi, à Genève, en Suisse, malgré l’absence de la participation du gouvernement soudanais.
Insistance américaine sur le déroulement des discussions
Le représentant spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello, a souligné la nécessité de poursuivre les pourparlers, affirmant que le peuple soudanais, souffrant d’un conflit dévastateur, ne peut plus attendre davantage.
Arrivée d’un éventuel acteur clé
Un groupe de forces de soutien rapide est déjà arrivé en Suisse pour participer à ces discussions qui auront lieu à huis clos. En revanche, l’armée soudanaise a rejeté l’invitation.
Le cadre des discussions
Les discussions sont prévues pour durer jusqu’à dix jours, sous l’égide des États-Unis et de l’Arabie saoudite, et seront accompagnées d’observateurs provenant de l’Union africaine, d’Égypte, des Émirats arabes unis et des Nations Unies.
Contexte de la guerre au Soudan
Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre dévastatrice opposant l’armée dirigée par Abdel Fattah al-Burhan aux forces de soutien rapide commandées par Mohamed Hamdan Daglo, surnommé « Hemedti ».
Précédentes tentatives infructueuses
Aucune des précédentes négociations menées à Djeddah, en Arabie saoudite, n’a jusqu’à présent abouti.
Espérances américaines pour une résolution
Les États-Unis espèrent que les discussions qui commencent aujourd’hui pourront mettre un terme à la guerre qui dure depuis près de 16 mois.
Réactions contradictoires des autorités soudanaises
Tom Perriello a déclaré que « les forces de soutien rapide ont exprimé leur accord inconditionnel pour participer ». Cependant, les autorités soudanaises ont exprimé des réserves quant à l’invitation américaine pour les pourparlers à Genève et sont en désaccord avec les États-Unis sur les participants, ce qui indique qu’elles ne prendront pas part aux discussions.
Tensions entre les acteurs impliqués
Le gouvernement soudanais conteste l’inclusion des Émirats, tandis que les États-Unis voient à Abu Dhabi et au Caire le potentiel de devenir des « garants » pour éviter qu’un quelconque accord ne reste lettre morte. Les autorités soudanaises doutent de l’efficacité d’une plateforme de négociation autre que celle établie à Djeddah. Toutefois, Perriello a insisté sur le fait que « ces pourparlers sont une extension » de celles menées à Djeddah.
Poursuite des discussions
Le représentant américain a précisé que les pourparlers « se poursuivront » que Khartoum participe ou non, mais a prévenu que si les représentants du gouvernement ne se présentent pas, « une médiation officielle sera impossible » et que « notre attention se concentrera sur les questions pratiques ».