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La popularité de Macron en baisse alors que la gauche s’unit
Un sondage en France a révélé une baisse de la popularité du président Emmanuel Macron,
au milieu de développements politiques successifs comprenant la formation d’une alliance des partis de gauche espérant rivaliser avec Macron et la chef de l’extrême droite, Marine Le Pen, tout en évinçant les Républicains conservateurs de leur chef de parti.
Baisse de la popularité de Macron
Le sondage, réalisé par l’institut « Elabe » pour le compte du journal « Les Échos », a révélé que 24 % des personnes interrogées ont déclaré faire confiance à Macron pour traiter les problèmes auxquels la France est confrontée, soit une baisse de 5 % par rapport au mois dernier.
Macron a récemment appelé à des élections législatives anticipées dans le pays en réaction à sa défaite aux élections européennes, approfondissant ainsi les troubles politiques en France, selon l’agence de presse allemande citant Bloomberg.
Les résultats du même sondage montrent une probabilité croissante de voir le parti « Rassemblement National » d’extrême droite dirigé par Marine Le Pen arriver en tête des élections législatives prévues à la fin du mois en cours.
Alliance de la gauche
Parallèlement, les partis de gauche en France ont formé une alliance comprenant les démocrates socialistes modérés et les communistes. Cette alliance, selon les sondages, pourrait devenir la deuxième plus grande force parlementaire derrière le Rassemblement National de Marine Le Pen lors des élections législatives anticipées.
Les partis, dont les Verts, les socialistes, les communistes et le parti socialiste français dirigé par Jean-Luc Mélenchon, ont convenu de présenter un candidat unique dans chaque circonscription parmi les 577 lors du premier tour des élections prévu le 30 juin, selon l’agence de presse Bloomberg.
Réactions politiques
Il y a deux jours, le président Macron a appelé les partis rivaux à se joindre à son alliance électorale contre le Rassemblement National d’extrême droite de Le Pen, tandis que les Républicains conservateurs ont évincé leur chef de parti pour avoir cherché un accord avec l’extrême droite, qui semblait gagner en dynamisme après des années de marginalisation.
La direction des Républicains a décidé – il y a deux jours – d’expulser son chef de parti, Laurent Wauquiez, après avoir appelé à une alliance électorale entre les candidats de son parti et le parti de Le Pen.
Macron a qualifié un tel accord de « pacte avec le diable », sachant que cette démarche aurait mis fin à un consensus politique général continu depuis des décennies pour empêcher l’accession de l’extrême droite au pouvoir.