La Nasa étudie les tremblements de Lune avant Artemis III
Une étude récente financée par la Nasa et publiée dans le Journal des Sciences Planétaires met en lumière des phénomènes de « tremblements de Lune » causés par le refroidissement et le rétrécissement du noyau de notre satellite naturel. Des vibrations et des glissements de terrain sont observés, en particulier au pôle Sud de la Lune, remettant en question l’installation d’équipements de recherche spatiale.
Une attention nécessaire, pas de panique
L’auteur principal de l’étude, Thomas R. Watters, souligne l’importance de ne pas sous-estimer ces phénomènes. La Nasa a notamment choisi cette région pour la mission Artemis III, prévue pour 2026, malgré une diminution de la circonférence lunaire d’environ 45 mètres au cours des derniers millions d’années. Les conséquences sur la Lune sont palpables, tandis que sur Terre, les effets restent limités.
Contraintes et adaptations géologiques
Les forces de marée terrestres contribuent à cette contraction globale, créant des fissures et des glissements de terrain notables. Les résultats de l’étude révèlent des tremblements atteignant une magnitude équivalente à 5,0 sur Terre, amplifiés par la gravité lunaire plus faible. Cependant, ces phénomènes ne devraient pas impacter les missions lunaires à venir, bien que les critères géographiques pour l’installation humaine à long terme puissent être revus en conséquence.
Ainsi, l’étude souligne l’importance de comprendre et d’anticiper les contraintes géologiques lunaires pour garantir le succès et la sécurité des futures missions spatiales.