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La loi est faite pour être brisée

par Sara
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La loi est faite pour être brisée

La loi est faite pour être brisée

Lundi a été une bonne journée pour Donald Trump, l’ancien président des États-Unis et candidat actuel à la présidence républicaine, qui mène une guerre sans fin pour « [rendre l’Amérique grandiose à nouveau](/opinions/2017/8/1/the-myth-of-american-greatness) ». Premier ancien chef d’État américain à être poursuivi et condamné pour un crime, Trump a été [inculpé par un grand jury fédéral](/news/liveblog/2023/8/1/trump-live-news-former-us-president-charged-for-third-time) en 2023 pour complot en vue d’inverser les résultats de l’élection de 2020 qui a mené à la présidence démocrate de Joe Biden.

Présidents au-dessus des lois

Cependant, la Cour suprême des États-Unis, qui dispose d’une supermajorité conservatrice, a récemment [décidé par 6 voix contre 3](/news/2024/7/1/us-supreme-court-sends-trump-immunity-case-back-to-lower-court-report) que les présidents étaient essentiellement au-dessus des lois, une décision sans précédent au cours des 248 ans d’existence du pays.

Règne sans limites

Le texte de la décision stipule : « Dans notre structure constitutionnelle de pouvoirs séparés, la nature du pouvoir présidentiel accorde à un ancien président une immunité absolue contre les poursuites pénales pour des actions relevant de son autorité constitutionnelle concluante et préclusive. »

Immunité contestée

La décision précise que, bien qu’un ancien président ait « droit à une immunité présomptive contre les poursuites pour tous ses actes officiels », il n’y a « aucune immunité pour les actes non officiels ». Cependant, la distinction entre les actes « officiels » et « non officiels » est floue.

Confusion présidentielle

Plus loin dans la décision, il est mentionné que la détermination de l’immunité commence par évaluer l’autorité du président pour prendre cette action, laissant ainsi place à l’ambiguïté.

Justice partisane

La juge Sonia Sotomayor, l’une des trois juges dissentants de la Cour suprême, a dénoncé les implications de la décision qui accorde une latitude dangereuse à tout futur chef d’État américain.

Une démocratie à repenser

Les présidents américains ont depuis longtemps échappé aux lois internationales. Il est donc logique qu’ils soient aussi au-dessus des lois nationales. A ce jour, aucun chef d’État américain n’a été officiellement tenu responsable des centaines de milliers de morts causées par des sanctions économiques coercitives.

Autorité contestée

La règle de l’immunité présidentielle pour l’abus de pouvoir n’est pas une affaire partisane selon la Cour suprême, qui assure que « l’immunité s’applique également à tous les occupants du bureau ovale, indépendamment de la politique ou du parti politique ».

Conclusion

La décision récente de la Cour suprême américaine soulève des questions cruciales sur les limites du pouvoir présidentiel et l’état de la démocratie aux États-Unis, remettant en question l’équilibre des pouvoirs et soulignant les défis auxquels le système judiciaire est confronté.

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