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Le vendredi, la Jordanie a annoncé qu’elle accueillerait le 11 juin une conférence internationale pour répondre à l’urgence humanitaire dans la bande de Gaza, qui subit un assaut israélien continu depuis le 7 octobre dernier.
La Jordanie accueille une conférence internationale pour Gaza
Dans une déclaration, la Cour royale jordanienne a indiqué que cette conférence serait organisée conjointement par les Nations Unies, la Jordanie et l’Égypte, à l’invitation des dirigeants des trois pays et du secrétaire général de l’organisation internationale.
La conférence réunira « des chefs d’État, des présidents de gouvernements et des responsables d’organisations humanitaires et de secours internationales », dans le but de « définir les moyens de renforcer la réponse de la communauté internationale à la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza », selon la déclaration.
La conférence, qui se tiendra au Centre de conférences King Hussein Bin Talal sur les rives de la mer Morte, vise à « déterminer les mécanismes et les mesures efficaces pour répondre aux besoins opérationnels et logistiques nécessaires dans ce contexte, et à s’engager à coordonner une réponse unifiée à la situation humanitaire à Gaza ».
Objectifs et déroulement de la conférence
Les Nations Unies ont annoncé vendredi que l’aide humanitaire autorisée à entrer dans la bande de Gaza « ne parvient pas à la population », accusant les autorités israéliennes de ne pas remplir leurs obligations légales.
Le site Axios a rapporté que les États-Unis prévoient de tenir une réunion la semaine prochaine au Caire avec des responsables américains, égyptiens et israéliens pour discuter de la réouverture du poste-frontière de Rafah et établir un plan pour garantir la sécurité des frontières entre l’Égypte et le sud de la bande de Gaza.
Initiatives internationales et humanitaires
Le point de passage de Rafah est crucial pour l’entrée des aides humanitaires à destination des habitants de la bande de Gaza, qui en ont un besoin urgent.
Les Nations Unies avertissent régulièrement du risque de famine dans ce territoire palestinien, assiégé par Entité sioniste et soumis à une guerre continue qui a déjà fait plus de 36 000 morts, principalement des femmes et des enfants.