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La guerre sur Gaza entre discours international et binaire

par Sara
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La guerre sur Gaza entre discours international et binaire
## La guerre sur Gaza entre le discours international et le binaire

Depuis le premier jour de l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", plusieurs guerres se sont déroulées, parallèlement aux opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie. Ces conflits concernent les narrations et la diabolisation de l'adversaire. Dans ce contexte, une guerre déclarée oppose ceux qui considèrent le conflit comme une partie d'une lutte mondiale, en termes d'idées ou de géographie, et ceux qui y voient un duel local lié à l'occupation et à ses politiques inhumaines.

Cet article vise à déconstruire les deux discours principaux dans lesquels le conflit a été présenté : le discours de l'internationalisation et le discours binaire, qui se concentre sur la résistance de l'occupé contre son occupant et sur l'imposition de la volonté à un peuple occupé.

### La guerre sur Gaza entre deux discours

L'Etat occupant a lancé un discours visant à représenter ce qui se passait comme une guerre mondiale et la poursuite de la lutte contre le terrorisme qui dure depuis des décennies selon la perspective occidentale.

Ce discours a été construit à travers des mots, des termes et du matériel de propagande fabriqué. L'évocation des attaques de septembre 2001 et de l'utilisation de l'État islamique, appelé "Daesh", a été un élément fondamental de ce discours d'internationalisation.

Affronter ces courants s'est fait dans le cadre d'une guerre mondiale menée par les États-Unis. Le discours sur la mondialisation de la guerre sur Gaza s'inscrit dans six contextes :

Le premier contexte: Dès les premiers instants de l'attaque du sept octobre, le gouvernement de l'occupation a insisté pour présenter la narration que ce qui s'est passé ce jour-là ne ciblait pas l'État de l'occupation mais le monde occidental dans son ensemble.

Dans le deuxième contexte, l'Etat occupant a évoqué - en termes et idées - ce qui pouvait effrayer l'Occident et l'inciter à soutenir l'État occupant, rappelant les événements de septembre 2001, puis la guerre contre le terrorisme et ses ramifications occidentales, représentées par l'État islamique (Daesh).

Le troisième contexte a consisté à parler du fait que les événements du sept octobre s'étaient produits avec la planification et le soutien d'un État, ici l'Iran, et l'importance d'invoquer l'Iran réside dans le fait d'attirer le soutien occidental, qui a des idées extrêmement négatives sur l'Iran et son rôle au Moyen-Orient.

Le quatrième contexte est représenté par la déclaration du groupe Houthi au Yémen de son intention de cibler les navires se rendant à l'État occupant ou en provenant, afin de permettre l'entrée de besoins essentiels tels que la nourriture, l'eau et les médicaments à Gaza.

Dans le cinquième contexte, l'État d'occupation a menacé de revenir à la politique des assassinats des dirigeants du Hamas à l'étranger, malgré la violation de la souveraineté de ces États. Par exemple, la Turquie a envoyé un message clair à l'État d'occupation qu'elle répondrait fermement si des dirigeants du Hamas étaient ciblés sur le sol turc.

Le sixième contexte: les effets du discours d'internationalisation se sont étendus à l'intérieur des États soutenant l'État d'occupation, contrôlant ainsi la scène politique intérieure de ces pays et limitant les libertés pour la simple critique de l'État d'occupation ou de ses partisans.

En face de tout cela, la définition de l'autre partie de la confrontation - ici le Mouvement de la résistance islamique Hamas et d'autres mouvements de résistance - est restée limitée à la guerre de l'État d'occupation contre un peuple occupé qui résiste et refuse l'occupation. Ils ne reçoivent pratiquement aucun soutien et la guerre contre eux est mondiale, avec l'État occupant en pointe et avec des acteurs influents, notamment les États-Unis.

### L'assassinat de Saleh Al-Arouri et la nouvelle phase

La guerre sur Gaza entre dans un nouveau chapitre après le 2 janvier 2024, avec la cible de Saleh Al-Arouri, poussant vers trois scénarios possibles:

Le premier scénario est celui d'une escalade et d'une expansion de la réponse du Hezbollah, rendant ses opérations plus focalisées et continues, transformant le conflit en un conflit régional complexe.

Le deuxième scénario est celui d'une escalade différée, où la réponse est choisie à des moments précis selon les choix de la partie attaquante, une option d'épuisement sécuritaire et politique.

Le troisième scénario pousse vigoureusement vers un cessez-le-feu, nécessitant une dynamique israélienne interne pour limiter les capacités de Benjamin Netanyahu, ainsi que des pressions américaines soutenant cette dynamique.

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