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La diplomatie des mosquées, force douce du Maroc en Afrique
En deux vendredis consécutifs des dix derniers jours du mois de Ramadan, le Maroc a inauguré deux grandes mosquées pouvant accueillir des milliers de fidèles, arborant un style architectural marocain unique, dans les capitales guinéenne Conakry et la capitale ivoirienne d’Abidjan, portant toutes deux le nom du Roi Mohammed VI.
Diplomatie religieuse
Le Maroc mène une diplomatie mêlant religion, politique et économie, en misant sur la coopération sud-sud comme moyen de renforcer sa présence en Afrique, contribuant au développement, à la stabilité et à la lutte contre l’extrémisme.
Profondeur africaine
Le Maroc s’appuie sur son ancrage africain pour proposer son expertise en sécurité spirituelle, en lançant diverses initiatives visant à renforcer la coopération religieuse maroco-africaine, telles que l’Institut Mohammed VI des imams et des guides ainsi que la Fondation Mohammed VI pour les savants africains.
Lutte contre l’extrémisme
Les analystes soulignent que le Maroc utilise sa diplomatie religieuse pour lutter contre l’extrémisme en Afrique, exportant son expérience en sécurité spirituelle dans le cadre d’une vision stratégique plus large visant à contribuer à la paix et à la sécurité dans la région.
Dimension économique
Le Maroc profite de ses investissements dans une politique religieuse moderne orientée vers l’Afrique pour renforcer la coopération économique, augmenter les investissements et diversifier ses partenariats bilatéraux, tout en aspirant à devenir un leader religieux en Afrique, soutenu par des puissances régionales et internationales.
Défis
Malgré ses atouts, le Maroc doit relever des défis locaux et régionaux, notamment la concurrence avec d’autres références religieuses et la lutte pour réaliser son nouveau modèle de développement et consolider la justice sociale.