Sommaire
La défense du service public britannique se renforce alors que Samir Shah, le nouveau président de la BBC, s’apprête à prononcer son premier discours majeur. Dans ce contexte, il mettra en avant les défis auxquels la BBC et d’autres chaînes comme ITV, Channel 4 et Channel 5 sont confrontées face à l’essor de la diffusion numérique.
Un succès britannique à protéger
Samir Shah décrira la diffusion de service public comme une « très grande histoire de succès britannique ». Il soulignera que des actions concrètes doivent être prises pour assurer l’avenir des diffuseurs de service public, afin d’éviter que ce modèle ne devienne qu’un souvenir du passé.
Les enjeux du secteur
Au cours de son intervention, Shah, qui a plus de 40 ans d’expérience dans le secteur de la radiodiffusion, soulignera que « aucune autre nation n’a quelque chose de semblable à cela ». Les diffuseurs de service public sont au cœur de la vie sociale et culturelle britannique, et leur existence mérite d’être défendue.
Propositions pour un avenir durable
Shah proposera trois mesures clés au gouvernement et à l’Ofcom pour protéger les diffuseurs de service public. Ces mesures incluront :
- Une refonte du cadre réglementaire pour permettre « une plus grande agilité, flexibilité et rapidité » afin que les diffuseurs puissent se réinventer.
- Un appel aux entreprises de streaming, telles que Netflix, à investir dans les industries créatives britanniques.
- Une application stricte de la Loi sur les Médias récemment adoptée, visant à prioriser les diffuseurs locaux à l’ère numérique.
Un appel à l’action
Shah insistera sur le fait que les diffuseurs de service public britanniques ont créé au fil des années quelque chose de remarquable. « Nous devons travailler ensemble en tant que secteur pour garantir la pérennité de ce précieux atout et l’intégrer dans la stratégie de croissance essentielle à la prospérité future du pays », a-t-il déclaré.
Une industrie à défendre
Le président de la BBC conclura en exprimant sa volonté de collaborer avec d’autres diffuseurs pour inciter les législateurs et les régulateurs à agir rapidement. « Invertissons le cliché : agissons vite, afin de ne pas avoir de regrets », ajoutera-t-il.