Khamenei : Gaza devient la priorité mondiale, le traité sans effet sur les crises
Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a déclaré que Gaza était désormais la principale préoccupation mondiale et a affirmé que la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël ne résoudrait pas les crises régionales.
Khamenei a souligné, lors d’une réunion avec des éducateurs en cette journée des enseignants, que ni Israël ni ses partisans ne pourraient écarter la question de Gaza de l’agenda public mondial, faisant référence à la propagation des manifestations étudiantes des universités américaines aux universités européennes et australiennes, selon l’agence de presse iranienne IRNA.
Il a déclaré : « Nous ne devons pas permettre que cette question sorte des agendas de l’opinion publique internationale et des peuples du monde. La pression sur l’entité sioniste doit augmenter jour après jour. »
Khamenei a réitéré la position critique de l’Iran à l’égard de l’intervention policière dans les campus universitaires américains pour réprimer les mouvements de soutien aux Palestiniens.
Il a déclaré : « Les étudiants universitaires n’ont pas scandé des slogans incitant à l’émeute, n’ont tué personne, n’ont pas allumé le feu nulle part, et ils sont traités de cette manière! » ajoutant que « l’attitude du gouvernement américain envers les étudiants universitaires montre l’implication de l’Amérique avec l’entité sioniste dans le plus grand crime de génocide à Gaza ».
La Normalisation
Dans un autre contexte, Khamenei a affirmé que la crise au Moyen-Orient ne serait pas résolue par la normalisation entre les pays arabes et Israël, soulignant que certains pensent que le problème sera résolu s’ils se tournent vers les pays voisins et les encouragent à normaliser leurs relations avec Israël.
Il a ajouté : « Non, ils se trompent, les problèmes de l’ouest de l’Asie ne seront pas résolus tant que la Palestine ne reviendra pas à ses propriétaires légitimes! »
Khamenei a souligné que « la Palestine appartient au peuple palestinien, musulmans, chrétiens et juifs également, qu’ils la récupèrent et établissent leur propre système, puis que ce système décide comment traiter les sionistes, s’ils doivent les expulser ou les laisser, c’est à eux de décider ».