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Depuis quelques jours, l’armée israélienne a lancé une opération militaire à Rafah, au sud de Gaza, et dans le camp de Jabaliya, au nord. Dès son entrée dans ces zones, l’armée de l’occupation a subi de nombreux coups douloureux infligés par la résistance palestinienne sur différents fronts.
Jusqu’à quand tiendra le gouvernement Netanyahu face à la résistance en Rafah et Jabaliya
En suivant les comptes israéliens, on constate quotidiennement des annonces de morts et de blessés parmi les officiers et soldats israéliens à Gaza. Cette situation accroît la pression de la rue israélienne sur le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et déclenche des conflits entre les politiciens à Tel Aviv.
Augmentation des pertes israéliennes
Des blogueurs se sont demandés : jusqu’à quand le gouvernement Netanyahu résistera-t-il aux coups de la résistance à Rafah et dans le camp de Jabaliya ?
L’impact sur le gouvernement de Netanyahu
En réponse à cette question, certains ont tweeté : « L’intensification des frappes de la résistance + morts et blessés + destruction de véhicules et de chars = problèmes internes, fissures et divisions en Entité sioniste. Plus encore est à venir. »
Une autre analyse souligne que « Entité sioniste n’a jamais été dans une telle impasse. Un État qui combat sur terre, mer et air, soutenu par le système occidental avec un soutien illimité, voit ses forces dans le sable de Gaza, ne sachant d’où viennent les frappes de la résistance. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, il y a des pertes dans leurs rangs. »
Une vague croissante de colère contre Netanyahu se forme, impliquant de nombreux blocs et personnalités pressant pour un arrêt de la guerre. Cette vague a été initiée par les familles des prisonniers touchées par le plan de l’armée israélienne d’envahir Jabaliya pour la deuxième fois et de lancer l’opération à Rafah, ce qui a accru chez eux la peur et la panique de voir revenir leurs enfants en cercueil.
Émergence d’une vague de colère
La pression s’est étendue à des personnalités du Conseil de guerre, telles que Gadi Eizenkot, dont la voix commence à se faire entendre, suivi de Herzi Halevi, qui s’oppose bruyamment à la poursuite de l’opération militaire, et enfin Yoav Gallant lors d’une conférence de presse il y a deux jours. Tout ce stress est renforcé par les frappes de la résistance sur le terrain et leur résilience légendaire.
Les militants affirment que l’institution politique israélienne ne peut plus dissimuler les désaccords entre ses dirigeants. Cela est particulièrement évident en raison de l’incapacité à remporter la guerre de Gaza et à réaliser un quelconque succès politique ou militaire stratégique.
Zizanie au sein de la politique israélienne
Contre toute attente, Yoav Gallant a été le premier à lâcher une bombe politique en déclarant qu’il ne soutenait pas la prise militaire de Gaza à cause des pertes humaines et matérielles énormes.
Certains observateurs soulignent qu’un armée dont les chefs se disputent, et dont les politiciens s’affrontent, ne peut ni gagner ni maintenir ses capacités. Entité sioniste a perdu la guerre stratégiquement, et est en passe de la perdre tactiquement. Gaza a réussi à reprendre l’initiative, piégeant les troupes épuisées dans des embuscades, et chaque prolongation du conflit accroît les crises et les difficultés pour Netanyahu et ses partisans, rendant sa position de plus en plus intenable.
Débilité de l’armée israélienne