<section>
<h2>La Jordanie appelle à une enquête sur les crimes de guerre à Gaza</h2>
<p>
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a souligné l’importance cruciale de l’Agence de secours et de travaux pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Il a affirmé qu’il est impensable de se passer de l’agence ou de la remplacer par une autre entité dans la bande de Gaza, ajoutant qu’elle fait face à une tentative d’assassinat politique avant le 7 octobre.
</p>
<p>
Ces déclarations ont été faites lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale jordanienne, Amman, avec le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.
</p>
</section>
<section>
<h2>Dégradation de la situation humanitaire à Gaza</h2>
<p>
Safadi a souligné que la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza s’aggrave et que le monde doit obliger Israël à respecter les lois internationales et à ouvrir les points de passage pour permettre aux Palestiniens d’accéder à la nourriture et aux médicaments.
</p>
<p>
Il a également appelé à une enquête internationale complète et transparente pour tenir les responsables des nombreux crimes de guerre commis à Gaza.
</p>
</section>
<section>
<h2>Conditions de vie désastreuses des habitants de Gaza</h2>
<p>
De son côté, le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré qu’environ un demi-million de personnes vivent dans des bâtiments détruits dans la bande de Gaza, et que la moitié de la population de Gaza est déplacée et obligée de fuir.
</p>
![](https://aljazeera.net/wp-content/uploads/2024/05/c-1-1716116422.jpg?w=770&resize=770%2C513)
<p>
Lazzarini a ajouté que les habitants de Gaza n’ont d’autre choix que de retourner dans leurs maisons détruites, car il n’y a aucun endroit sûr où aller, que ce soit dans le nord ou le sud de la bande de Gaza.
</p>
<p>
Il a également souligné que les aides arrivent à Gaza de manière très limitée et que le temps est venu de commencer l’enquête et de tenir pour responsables ceux qui commettent des agressions dans le secteur.
</p>
</section>
<section>
<h2>Déplacement massif et accusations israéliennes</h2>
<p>
Samedi dernier, le commissaire de l’UNRWA a affirmé que 800 000 personnes avaient été « forcées de fuir » de Rafah, l’extrême sud de la bande de Gaza, depuis le début des opérations militaires israéliennes dans la ville ce mois-ci.
</p>
<p>
En janvier dernier, Israël a accusé environ 12 employés de l’agence sur les 13 000 en poste dans la bande de Gaza de participation à l’attaque « Déluge d’Al-Aqsa ».
</p>
<p>
Cependant, une évaluation indépendante menée fin avril a conclu qu’Israël n’avait pas fourni de preuves concernant les accusations alléguées.
</p>
<p>
Dans les semaines suivant les accusations israéliennes, environ 15 pays, dont l’Autriche, ainsi que des donateurs majeurs comme les États-Unis, l’Allemagne, la Suède et le Japon, ont suspendu une contribution de 450 millions de dollars pour financer l’agence.
</p>
</section>