Israël vaincue, la résistance sort-elle gagnante ?
Dans les premiers jours de l’agression contre Gaza, l’arrogance et la prétention de la force ont dominé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu alors qu’il déclarait : « Ce qui attend le Hamas sera difficile et terrible, et nous changerons le Moyen-Orient. » Mentionnant à un moment l’anéantissement du Hamas, puis à un autre sa liquidation, qualifiant le mouvement de résistance de Daech, il se basait sur un soutien occidental américain illimité qui adoptait les mensonges de la propagande israélienne.
Entre ces déclarations et ce que Netanyahu a dit le 7 avril, la veille du sixième anniversaire de l’agression contre Gaza, affirmant que Tel-Aviv était prête à parvenir à un accord sur la libération des détenus de Gaza, mais qu’Israël n’était pas prête à céder aux demandes jugées exagérées du Hamas, les faits et les conclusions se dévoilent.
La défaite morale, politique et stratégique d’Israël
Israël a été battu dans la guerre et l’agression contre Gaza, battu moralement, politiquement, moralement, psychologiquement et stratégiquement. Israël n’est plus l’oasis de la démocratie au Moyen-Orient telle que présentée par l’Occident, mais est devenu un État voyou utilisant des méthodes immorales pour tuer des enfants, détruire des maisons et affamer des civils innocents.
Après avoir été dominant de la conscience populaire et de l’opinion publique en Occident, soutenir Israël est devenu un fardeau moral, politique et parfois électoral pour les politiciens. Les cris de condamnation des jeunes occidentaux contre les politiciens soutenant l’occupation les poursuivent dans leurs déplacements, conférences de presse et campagnes électorales – comme aux États-Unis – les encerclant et les tourmentant.
La résistance : vainqueur sur tous les fronts
Israël vaincue, la résistance sort gagnante militairement, moralement et même politiquement face à l’armée d’occupation. La victoire militaire a été documentée dans des vidéos, notamment l’embuscade composite à Khan Younès, mettant en lumière l’unité des résistants, leur contrôle et leur capacité à choisir leurs cibles malgré l’intensité des bombardements.
Moralement, la résistance a triomphé de l’occupation par son traitement humain des prisonniers libérés lors de l’échange en novembre dernier, démontrant une attitude noble envers eux. Aucun prisonnier libéré n’a témoigné d’un mauvais traitement ou d’une brutalité de la part de leurs geôliers.
Les défis à venir et les perspectives
Après la défaite subie, Israël cédera-t-il à la pression internationale, à son état militaire précaire, et acceptera-t-il un accord incluant le retrait des troupes, l’échange de prisonniers, la reconstruction de Gaza et la levée du siège?
Le rôle de la résistance et ses valeurs risquent de perturber les conceptions internationales établies au fil des ans par le pouvoir et pourraient entraîner des changements majeurs dans la région à long terme.
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