Israël retire son armée de l’hôpital al-Shifa à Gaza, fin de cauchemar.
Israël a retiré ses forces de l’hôpital al-Shifa de Gaza à la suite d’une opération de deux semaines, laissant derrière elle des scènes de dévastation.
L’armée israélienne a confirmé le retrait soudain lundi, affirmant avoir achevé une activité opérationnelle dans la [zone de l’hôpital](/news/2024/3/18/israeli-army-opens-fire-inside-gazas-al-shifa-hospital-officials-say) et revendiquant avoir tué et capturé de nombreux combattants du Hamas. Des témoins rapportent un grand nombre de morts et de destructions au complexe médical, où un grand nombre de Palestiniens déplacés avaient trouvé refuge.
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“Les troupes ont achevé une activité opérationnelle précise dans la zone de l’hôpital al-Shifa et ont quitté la zone,” a déclaré l’armée israélienne.
L’armée a lancé [l’assaut sur le plus grand hôpital de Gaza](/gallery/2024/4/1/the-destruction-of-gazas-al-shifa-hospital), dans la ville de Gaza au nord, le 18 mars. Elle affirme avoir visé des combattants du Hamas qui utilisaient le complexe comme base.
Des sources médicales ont indiqué à Al Jazeera que des centaines de corps avaient été retrouvés à l’intérieur du complexe et dans les rues environnantes.
Les Palestiniens inspectent les dégâts à l’hôpital d’Al-Shifa de Gaza \[AFP\]
Dimanche, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que 21 patients étaient morts depuis le début du siège par Israël.
La guerre a débuté le [7 octobre](/news/2024/3/21/october-7-forensic-analysis-shows-hamas-abuses-many-false-israeli-claims) après l’offensive du Hamas en Israël, qui a fait environ 1 100 morts et vu le groupe armé capturer près de 250 personnes.
Israël a riposté par une offensive aérienne, terrestre et maritime qui a tué plus de 32 000 Palestiniens, déplacé la plupart de la population du territoire et poussé un tiers de ses habitants au bord de la famine.