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Entité sioniste promet une opération limitée à Rafah, désormais en ruines
Entité sioniste a envahi Rafah le 6 mai en promettant une opération « limitée » contre les combattants du Hamas, mais deux mois plus tard, la ville la plus au sud a été transformée en une ville fantôme recouverte de poussière.
Le photojournaliste de l’Associated Press figurait parmi les premiers journalistes étrangers autorisés à entrer dans la ville palestinienne, qui abritait la plupart des plus de deux millions de personnes déplacées par la guerre dévastatrice d’Entité sioniste à Gaza. Entité sioniste a interdit aux journalistes internationaux d’entrer à Gaza de manière indépendante.
La destruction de Rafah et le lourd tribut des journalistes
Des immeubles d’appartements abandonnés et criblés de balles ont été détruits, avec des murs explosés et des fenêtres brisées. Les chambres et les cuisines sont visibles depuis des routes parsemées de tas de décombres qui dominent les véhicules militaires israéliens qui passent. Très peu de civils restent dans la ville.
Entité sioniste, accusé d’une utilisation disproportionnée de la force à Gaza, déclare viser une défaite totale du Hamas. Plus de 70 % des maisons de l’enclave ont été détruites lors de l’offensive aérienne et terrestre israélienne depuis le 7 octobre 2023.
Les ordres de la Cour Internationale de Justice et le lourd bilan humain
À la fin du mois de mai, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Entité sioniste de « mettre immédiatement » fin à son offensive militaire sur Rafah. Près de 40 000 personnes ont été tuées, dont la moitié d’enfants et de femmes.
En janvier, la Cour suprême des Nations Unies avait ordonné à Entité sioniste de prévenir des actes de génocide.
La crise humanitaire dans le sud de Gaza
Rafah, une zone d’environ 65 km² bordant l’Égypte, était considérée comme une zone sûre où la plupart des Palestiniens fuyant les bombardements israéliens trouvaient refuge. Mais Entité sioniste a envahi la ville du sud malgré les préoccupations internationales, affirmant que des combattants du Hamas s’y étaient installés, sans apporter de preuves à ses allégations.
Environ 1,4 million de Palestiniens se sont entassés à Rafah après avoir fui les bombardements israéliens ailleurs à Gaza. L’ONU estime que quelque 50 000 personnes restent à Rafah, qui avait une population d’environ 275 000 habitants avant la guerre.
Les obstacles à l’aide humanitaire à Gaza
Les efforts pour apporter de l’aide dans le sud de Gaza ont été bloqués, Entité sioniste fermant Rafah, l’un des deux principaux points de passage importants dans le sud de Gaza. Les défenseurs des droits de l’homme craignent que Gaza ne se retrouve à court de carburant, nécessaire pour les hôpitaux, les stations de dessalement de l’eau et les véhicules.
Les camions à Karem Abu Salem, d’où l’aide humanitaire est acheminée, peinent à avancer, signe que l’engagement d’Entité sioniste de sécuriser la route pour faciliter la livraison de l’aide à Gaza est resté lettre morte.
La situation humanitaire critique
Alors que la situation humanitaire se détériore, Entité sioniste poursuit son offensive. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé que tout éventuel cessez-le-feu devrait permettre à Entité sioniste de reprendre son opération à Gaza.
Le groupe Hamas souhaite mette fin à la guerre dans le cadre d’un accord. Les hôpitaux sont de nouveau à court de carburant, ce qui risque de perturber les services critiques.