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Israël pourrait fermer une prison de Gaza après des rapports de torture

par Chia
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Israël pourrait fermer une prison de Gaza après des rapports de torture

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## Israël pourrait fermer une prison de Gaza après des rapports de torture

La Cour suprême en Israël a commencé aujourd’hui, pour la première fois, à discuter de la fermeture du camp de détention désertique de Sdi Teiman. Parallèlement, le ministère public a annoncé qu’il arrêterait progressivement d’utiliser ce camp dirigé par l’armée où sont détenus des prisonniers palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza.

Cette audience de la Cour suprême israélienne intervient en réponse à une requête présentée par des associations de droits de l’Homme après des rapports sur des tortures brutales subies par les Palestiniens emprisonnés dans cette prison, suite à leur arrestation dans la bande de Gaza au cours des derniers mois de l’agression.

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## Arrêt progressif

Dans un développement récent, les représentants du ministère public en Israël ont déclaré qu’ils arrêteraient progressivement d’utiliser le camp de détention en question.

Ils ont déclaré à la Cour suprême que les détenus du camp de Sdi Teiman, ouvert après le début de l’agression israélienne sur la bande de Gaza le 7 octobre, seraient progressivement transférés vers des installations de détention permanentes.

Ils ont ajouté que le transfert avait commencé et que la plupart des détenus seraient dispersés dans d’autres installations dans un délai de deux semaines, ce qui permettrait d’améliorer les conditions de détention pour le moment.

Le procureur Anir Hillman a précisé, en réponse à une requête déposée par l’Association pour les droits civils en Israël, que 700 détenus avaient déjà été transférés à la prison militaire d’Ofer en Cisjordanie et que 500 autres seraient transférés dans les semaines à venir, laissant ainsi 200 personnes encore à Sdi Teiman dont le sort n’a pas encore été décidé par les autorités.

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## Enquête de « CNN »

Une enquête de la chaîne « CNN » avait révélé des violations commises par Israël contre les Palestiniens dans un centre de détention secret situé dans le désert du Néguev.

Dans son enquête, « CNN » a parlé de mauvais traitements et de tortures infligés à des détenus palestiniens par des soldats israéliens dans un centre de détention secret dans le Néguev.

Selon les témoignages de trois Israéliens qui y ont travaillé, les détenus palestiniens vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans une base militaire désormais utilisée comme centre de détention dans le désert du Néguev.

« CNN » a rapporté qu’un de ces témoins a décrit les mauvaises odeurs qui remplissent le centre de détention où des hommes aveuglés sont entassés et interdits de parler ou de bouger.

Le témoin a également évoqué que les médecins dans le centre amputa parfois les membres des détenus à cause des blessures causées par des liens serrés, réalisés par des médecins parfois non qualifiés, où l’air est saturé des odeurs de plaies non soignées.

Les trois témoins interrogés par « CNN » ont tous parlé publiquement malgré les risques de représailles légales et physiques.

D’après leurs récits, l’installation située à environ 29 km de la frontière de Gaza est divisée en deux sections : des conteneurs où environ 70 détenus palestiniens de Gaza sont maintenus sous de sévères restrictions physiques, et un hôpital de campagne où les détenus blessés sont attachés à leurs lits, portant des couches.

Un témoin, ancien ambulancier à l’hôpital de campagne, a déclaré : « Ils leur ont retiré toute leur humanité ».

Un autre témoin a confirmé que les soldats israéliens frappaient les détenus non pas pour collecter des informations, mais en guise de punition pour les actions des Palestiniens le 7 octobre.

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## Reconnaissances de l’occupation et témoignages des victimes

L’Associated Press avait précédemment rapporté – selon une déclaration de l’armée israélienne – que 36 résidents de la bande de Gaza étaient morts dans des centres de détention israéliens depuis le 7 octobre.

Concernant l’hôpital militaire de Sdi Teiman, l’Associated Press a indiqué que les accusations de traitements inhumains se multipliaient et qu’Israël faisait face à une pression croissante pour le fermer, tandis que les journalistes et le Comité international de la Croix-Rouge sont interdits d’y entrer.

Selon le témoignage de trois travailleurs, dont un anesthésiste, la plupart des patients portent des couches, ne sont pas autorisés à utiliser les toilettes, et sont attachés par les mains et les pieds, les yeux bandés, dans une tente blanche du désert.

L’agence a également rapporté que des opérations chirurgicales étaient effectuées sur les détenus sans les anesthésier suffisamment, et par des médecins anonymes.

Un soldat travaillant dans l’hôpital a décrit que les patients étaient soumis à des conditions déplorables.

Réagissant à ce rapport, le Club des prisonniers palestiniens a déclaré que le camp de Sdi Teiman n’est qu’un des nombreux camps et prisons où Israël détient des dizaines de prisonniers de Gaza, sans fournir de détails sur leurs conditions de détention.

Le Club des prisonniers palestiniens a également condamné l’annonce des autorités d’occupation concernant leur intention d’ouvrir une enquête sur le camp de Sdi Teiman, les qualifiant de simples revendications sans valeur.

Il a confirmé que le rapport de l’Associated Press coïncide avec le refus continu des autorités d’occupation de divulguer les informations sur les détenus de Gaza et leurs lieux de détention, ainsi que les identités de ceux qui ont péri dans leurs camps.

Le journal français Libération avait également mis en lumière des rapports émanant d’organisations des droits de l’homme alertant sur la prolifération des tortures dans le camp en question.

Le journal a souligné que les témoignages et les informations divulguées confirment que le camp de Sdi Teiman est désormais synonyme de torture des Palestiniens avec des méthodes atroces, dégradant leur dignité, sous des appels croissants des défenseurs des droits humains pour sa fermeture.
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