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Entité sioniste : Netanyahu s’oppose à un accord pour la libération des otages
Les médias israéliens ont mis en lumière les derniers développements concernant les négociations en cours pour parvenir à un échange de prisonniers et un arrêt des hostilités dans la Gaza. Les discussions portent également sur la volonté du Premier ministre Benjamin Netanyahu d’atteindre un accord, ainsi que sur l’attente d’éventuelles réactions d’Entité sioniste, d’Iran et du Hezbollah.
Des tensions au sein du gouvernement israélien
Selon Moria Asraf Wolberg, correspondante en politique de la chaîne 13, un débat intense a eu lieu entre Netanyahu et l’équipe de négociation récemment revenue du Qatar. L’équipe a indiqué que des divergences profondes nécessitent que Netanyahu fasse preuve de flexibilité. En réponse, il a affirmé que la décision concernant l’accord est d’ordre politique et non sécuritaire.
Ronen Manelis, ancien porte-parole de l’armée israélienne, a déclaré à la chaîne 12 que Netanyahu est conscient que les ministres de la Sécurité nationale et des Finances, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, détiennent le pouvoir décisionnel sur l’accord. Ces derniers, selon lui, retardent la prise de décision, prolongeant ainsi la souffrance des familles concernées.
Les positions divergentes sur la poursuite des négociations
Dana Weiss, analyste politique à la même chaîne, a précisé que Netanyahu maintient sa position selon laquelle l’armée israélienne doit rester dans le corridor de Philadelphie même après le sommet de Doha. Cette rigidité pourrait stopper les avancées dans les négociations, les intermédiaires interprétant l’attitude de Netanyahu comme un signe de son manque de volonté à finaliser l’accord.
Appels à une discussion plus large sur la situation
Yossi Yehoshua, analyste militaire de la chaîne i24, a évoqué la pression exercée par les services de sécurité israéliens sur Netanyahu pour qu’il accepte l’accord, estimant qu’un retour aux hostilités dans le corridor de Philadelphie est envisageable même après l’obtention d’un cessez-le-feu, rendant ainsi l’accord nécessaire.
Dans le cadre des discussions au sein du gouvernement israélien, le ministre de la Défense Yoav Gallant a réclamé que la question de l’accord soit soumise à un examen plus approfondi en Conseil des ministres. Il soutient que cette problématique ne concerne pas seulement la restitution des otages, mais présente également un risque d’escalade vers une guerre régionale impliquant l’Iran et le Hezbollah, ce qui pourrait devenir hors de contrôle.
Inquiétudes quant à la volonté de Netanyahu
D’importantes figures de la sécurité, comme Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad, expriment des doutes quant à l’engagement de Netanyahu à négocier un accord. Il a déclaré que l’échec à parvenir à un accord après 317 jours témoigne d’un manque de réelle volonté de résoudre la crise, ajoutant qu’il aurait été possible de récupérer les otages depuis six mois.
Dans ce même contexte, l’état d’alerte reste élevé en Entité sioniste en prévision d’éventuelles escalades de la part d’Iran ou du Hezbollah en cas d’échec des négociations. Roi Sharon, analyste militaire sur la chaîne « Kan 11 », indique que les évaluations suggèrent qu’Iran et le Hezbollah ne s’engageront pas tant que les négociations se poursuivent, mais la menace de représailles reste latente.
Actions militaires continues à Gaza
Concernant les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, Amir Bar Shalom, analyste militaire à la radio de l’armée, a révélé qu’un convoi logistique avait été attaqué dans le quartier de Zeitoun, entraînant la mort de deux soldats. Cet incident reflète la continuité des affrontements entre l’armée israélienne et les factions palestiniennes de résistance, notamment dans les zones frontalières de la région.