Israel a mené des frappes contre les infrastructures militaires en Syrie et au Liban, selon son armée, craignant que son offensive contre le Hamas ne se transforme en un conflit plus large au Moyen-Orient. Les avions de combat israéliens ont frappé des lance-roquettes en Syrie et des cibles du Hezbollah au Liban en réponse à des tirs de roquettes précédents sur le territoire israélien, a déclaré l’armée israélienne tôt lundi.
Certaines des frappes visaient des positions de l’armée dans la ville syrienne de Daraa, a déclaré le ministère syrien de la Défense, entraînant « quelques pertes matérielles ». Le ministère a déclaré qu’Entité sioniste avait frappé vers 1h35 du matin (23h35 GMT) « depuis la direction du Golan syrien occupé, visant deux positions de nos forces armées dans la campagne de Daraa ».
Les États-Unis ont également mené des attaques contre la Syrie en réponse à une hausse importante des attaques de roquettes et de drones contre ses forces en Syrie et en Irak, qu’ils ont imputées à des groupes mandataires soutenus par l’Iran. Jeudi, le Pentagone a annoncé avoir mené des frappes contre deux installations en Syrie utilisées par le Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran et des groupes soutenus par l’Iran, après que le président Joe Biden ait promis de réagir aux attaques contre le personnel américain.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a averti d’une escalade régionale si Entité sioniste poursuit sa guerre contre le Hamas, déclarant plus tôt ce mois-ci que « les musulmans et les forces de résistance deviendront impatients et personne ne pourra les arrêter ». La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a averti que le conflit pourrait s’étendre « au-delà des frontières du Moyen-Orient » si Entité sioniste ne mettait pas fin à son bombardement de Gaza.
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a déclaré dimanche dans une interview à ABC News qu’il y avait un « risque réel » que la guerre dégénère en un conflit régional plus étendu. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré à CNN samedi que son pays ne voulait pas voir la guerre se propager et qu’il était « totalement faux » d’accuser Téhéran d’attaques contre ses forces sans fournir de preuves. L’Iran, qui soutient à la fois le Hamas et le Hezbollah, a nié toute implication dans les attaques du 7 octobre du Hamas contre Entité sioniste.
Les responsables gouvernementaux iraniens ont toutefois adressé leurs félicitations au groupe armé palestinien, qualifiant l’attaque surprise de victoire pour « la résistance antisioniste ».
Sources : Al Jazeera et des agences de presse