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Frappe israélienne à Beyrouth : 45 morts confirmés
Le ministère libanais de la Santé a révisé le bilan des victimes suite à la récente frappe israélienne, passant de 37 à 45 morts. Ce bombardement, qui ciblait une unité d’élite du Hezbollah, a eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth le vendredi 20 septembre.
Bilan tragique et opérations de secours
Selon le communiqué émis ce dimanche par le ministère, les efforts pour secourir les victimes se poursuivent. Les équipes de sauvetage, soutenues par des bulldozers, travaillent pour déblayer les décombres, déjà trois jours après l’attaque. Des prélèvements d’ADN sont également en cours afin d’identifier certaines des victimes.
Unité d’élite du Hezbollah frappée
Une source proche du Hezbollah a indiqué que la frappe visait une réunion au sous-sol d’un bâtiment du commandement de l’unité Radwan, un groupe d’élite dont 16 membres ont perdu la vie. Parmi les victimes, figure Ibrahim Aqil, le chef de cette unité, ainsi qu’Ahmed Mahmoud Wahbi, un haut commandant ayant dirigé des opérations militaires en soutien au Hamas jusqu’au début de cette année.
Réactions à l’escalade des tensions
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a condamné cette attaque, affirmant qu’elle démontre le mépris israélien pour toute considération humanitaire, d’autant plus dans une zone fortement peuplée. Les tensions entre Entité sioniste et le Liban sont exacerbées par des explosions antérieures, attribuées à des appareils de transmission utilisés par le Hezbollah, qui ont causé 37 décès et près de 3 000 blessés à travers le Liban.
Plaintes et représailles
En réponse à ces événements, la diplomatie libanaise dirigée par Abdallah Bou Habib a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, qualifiant l’attaque de « crime de guerre ». En parallèle, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes vers des sites militaires situés au nord d’Entité sioniste en représailles à la frappe meurtrière.
Les événements récents mettent en lumière l’escalade dramatique des hostilités dans la région, ajoutant une nouvelle couche de complexité aux relations déjà tendues entre Entité sioniste et le Liban, notamment en ce qui concerne le rôle du Hezbollah dans le conflit.