Entité sioniste confronté à une pression internationale croissante pour un cessez-le-feu à Gaza
Face à une nouvelle vague de pression internationale ce mardi, Entité sioniste est exhorté à cesser les hostilités à Gaza, tandis qu’un vote est attendu aux Nations Unies et que de nouvelles démarches diplomatiques occidentales sont entreprises. Ce contexte survient malgré l’engagement des États-Unis à continuer de fournir des armes à leur allié, Entité sioniste.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra une réunion aujourd’hui pour examiner un appel à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée, suite au recours des États-Unis à leur droit de veto contre une tentative précédente.
Une résolution a été proposée visant un « cesser le feu urgent et durable » dans Gaza afin de permettre « un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire ».
Initialement prévu pour un vote lundi dernier, le texte de la résolution, présenté par les Émirats Arabes Unis, a été reporté à ce mardi pour permettre la poursuite de négociations complexes, selon des sources diplomatiques citées par l’Agence France-Presse.
En outre, le Qatar, qui a contribué de manière significative à la médiation d’une trêve tenue pendant une semaine le mois dernier, a signalé que des efforts diplomatiques étaient en cours pour renouveler le cessez-le-feu humanitaire en dehors du processus des Nations Unies.
Parallèlement, le ministre des Affaires étrangères britannique, David Cameron, devrait rencontrer les présidents français et italien pour favoriser un « cessez-le-feu durable » dans le conflit israélo-gazaoui, selon son bureau.
L’inquiétude internationale grandit quant à la situation des résidents de la bande de Gaza, qui subissent quotidiennement bombardements israéliens et pénuries de nourriture, de médicaments, d’eau, à des coupures d’électricité et à des déplacements de masse.
Lundi, le chef de la politique étrangère de l’Union Européenne, Josep Borrell, a accusé Entité sioniste de « manquer terriblement de discernement » dans sa campagne sur Gaza, distinguant mal entre les cibles civiles et les activistes. Human Rights Watch a également déclaré hier qu’Entité sioniste utilise l’affamement des civils à Gaza en tant qu’arme, ce qui constituerait un crime de guerre.
Depuis le début de l’agression israélienne sur la bande de Gaza le 7 octobre dernier, près de 19 453 Palestiniens ont été tués jusqu’à hier, lundi, en plus de 52 286 blessés, principalement des enfants et des femmes, sans parler des destructions massives des infrastructures et de la catastrophe humanitaire sans précédent dans le secteur assiégé.
Soutien américain inconditionnel
En contrepartie, le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, s’est engagé lors de sa visite en Entité sioniste lundi à poursuivre l’armement de Tel Aviv, qui a déjà reçu de Washington des aides militaires valant des milliards de dollars.
Austin a déclaré: « Nous continuerons à fournir à Entité sioniste l’équipement nécessaire pour défendre votre pays… y compris des munitions vitales, des véhicules tactiques et des systèmes de défense aérienne. »
Austin réalisait une tournée au Moyen-Orient dans un contexte d’inquiétude croissante que le conflit puisse s’étendre dans la région, où les Houthis du Yémen interceptent et attaquent des navires de commerce en route vers Entité sioniste via Bab-el-Mandeb, en solidarité avec Gaza contre l’agression israélienne.
La continuité des tensions à Gaza interpelle la communauté internationale et souligne la nécessité d’un engagement constant pour un avenir stable et pacifique dans la région.