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Le conflit entre Entité sioniste et le groupe chiite Hezbollah s’intensifie, notamment après la mort de Hasan Nasrallah, le leader de Hezbollah, lors d’un bombardement israélien dans les banlieues de Beyrouth. Les frappes israéliennes se poursuivent, témoignant d’une escalade des tensions dans la région.
Stratégies d’infiltration israéliennes
Le Mossad, le service de renseignement israélien, a réussi à localiser le dirigeant de Hezbollah avant qu’il ne change de position. Pour cela, Entité sioniste a mis en place un plan complexe, déployant un réseau d’espions pour recueillir les informations nécessaires.
Selon le journal italien *Corriere della Sera*, les premières opérations d’infiltration remontent à 2001, mais c’est en 2014 qu’Entité sioniste a considérablement renforcé ses effectifs d’espionnage au sein des organisations comme Hezbollah et Hamas. Au fil des ans, le Mossad a recruté des espions placés dans les hiérarchies de ces groupes, persuadant des fonctionnaires et des techniciens de coopérer. Ce réseau a permis à Entité sioniste de réaliser des opérations audacieuses, notamment le vol de fichiers nucléaires iraniens en 2018 et le sabotage de positions stratégiques.
Opérations militaires et cyberattaques
Lorsque le Mossad n’a pas eu accès à ses sources d’informations, Entité sioniste a mené plusieurs attaques en utilisant des cyberattaques ou en recourant à des entreprises fictives vendant du matériel défectueux. Cela a conduit à des explosions simultanées touchant des membres de Hezbollah.
Les opérations israéliennes ont également permis d’éliminer des cibles importantes, comme le leader en exil de Hamas, Ismail Haniyeh, et le chef militaire de Hezbollah, Fuad Shukr, tués lors d’attaques ciblées.
Réactions et mesures de sécurité
En réponse à ces attaques, l’Iran a confirmé la présence d’espions infiltrés dans ses organisations, notamment au sein de la Garde révolutionnaire, qui entretient des liens étroits avec Hezbollah. Des enquêtes approfondies ont été lancées pour identifier ces infiltrés, examinant les comptes bancaires, les modes de vie et les déplacements des membres suspects.
Cependant, la recherche d’espions nécessite du temps, un élément dont l’Iran manque face à la rapidité des actions israéliennes. Pour contrer cette menace, les autorités iraniennes ont renforcé la sécurité autour des figures clés, y compris l’ayatollah Khamenei et Nasrallah.
Précautions parmi les membres de Hezbollah
Le *Corriere della Sera* souligne que l’intensification des enquêtes oblige les membres de Hezbollah à prendre des précautions accrues lors de l’utilisation de téléphones fixes, de téléphones portables et de radios. Les autorités iraniennes attribuent la mort de Nasrallah à des manigances de ses collaborateurs, qui l’auraient amené à assister à une réunion du groupe. Malgré ces efforts, Entité sioniste continue de surveiller efficacement les membres de Hezbollah, comme en témoignent les récents bombardements visant des chefs du groupe.