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Entité sioniste et Liban : des tensions croissantes
Actuellement, les tensions entre Entité sioniste et le Liban s’intensifient alors que l’armée israélienne a mené des bombardements dans le pays voisin avant d’annoncer des opérations terrestres. Tsahal (l’Armée de Défense d’Entité sioniste) a affirmé avoir franchi la frontière pour combattre le Hezbollah dans le sud du Liban, une information rapidement démentie par le groupe islamiste libanais.
Les déclarations de l’armée israélienne
Lundi soir, l’armée israélienne a lancé des opérations au sol, qu’elle décrit comme « limitées, localisées et ciblées », soutenues par des frappes aériennes et d’artillerie. Ces opérations visent des « cibles et des infrastructures terroristes » du Hezbollah, jugées menaçantes pour la sécurité des communautés israéliennes situées au nord du pays. Bien que l’armée n’ait pas divulgué le nombre de soldats engagés, elle a indiqué que sa 98e division, qui comprend des unités de parachutistes et des commandos opérant précédemment à Gaza, était impliquée.
En parallèle, Tsahal a instauré une « zone militaire fermée » autour de plusieurs localités le long de la frontière libanaise, signalant une potentielle offensive terrestre. Le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a confirmé que les opérations se poursuivraient dans les jours à venir, ajoutant que de nombreux tunnels du Hezbollah ont été détruits.
La réaction du Hezbollah
Le Hezbollah, pour sa part, a nié les affirmations israéliennes concernant une incursion des troupes au Liban, mentionnant qu’aucun affrontement direct n’avait eu lieu. Cependant, le groupe a annoncé avoir ciblé des troupes israéliennes avec des tirs d’artillerie et des roquettes dans le nord d’Entité sioniste. Naim Qassem, le chef adjoint du Hezbollah, a affirmé que ses combattants étaient prêts en cas d’opérations terrestres israéliennes.
La situation humanitaire au Liban
Avec l’escalade des hostilités, le Liban fait face à une crise humanitaire majeure. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a demandé une aide d’urgence à l’ONU pour les déplacés, estimant leur nombre à près d’un million. Les agences des Nations unies ont lancé un appel pour récolter 426 millions de dollars afin d’apporter une assistance immédiate aux victimes de ces violences.
Appels à la désescalade internationale
La communauté internationale exprime de vives préoccupations face aux événements récents. Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a souligné la nécessité de démanteler les infrastructures du Hezbollah tout en appelant à une désescalade des tensions. Des dirigeants mondiaux, y compris le président Joe Biden, se sont prononcés contre les opérations terrestres israéliennes, plaidant pour un cessez-le-feu.
De son côté, le gouvernement turc a qualifié l’incursion israélienne de « tentative d’invasion illégale », tandis que l’Iran a déclaré ne pas envisager d’envoyer des troupes pour contrer Entité sioniste, affirmant que les forces libanaises et palestiniennes possédaient la capacité de faire face aux agressions israéliennes.
Conclusion sur les tensions Entité sioniste-Liban
Avec des échanges de tirs quotidiens et des déclarations belliqueuses des deux côtés, les tensions entre Entité sioniste et le Liban continuent de croître, suscitant des inquiétudes tant au niveau régional qu’international. La situation reste extrêmement volatile et pourrait évoluer vers une escalade plus significative si des mesures ne sont pas rapidement prises pour garantir la paix.