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Entité sioniste intensifie ses frappes au Liban : au moins 15 morts
Isräel continue de bombarder le Liban pour la troisième journée consécutive, engendrant un bilan tragique avec au moins 15 personnes tuées ce mercredi. Ces frappes ont obligé des milliers d’habitants du sud du pays à fuir leurs foyers. La communauté internationale s’active pour éviter une escalade régionale de ce conflit.
Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU
Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira en urgence mercredi à la demande de la France, qui rejoint d’autres pays préoccupés par la situation. Philippe Lazzarini, le chef de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a exprimé ses craintes quant à une potentielle « guerre à part entière », comparant le Liban à Gaza.
Les récents bombardements israéliens ont déclenché un exode massif, des centaines de milliers de Libanais fuient le sud. Parmi eux, Zeinab Diab et sa famille, dont le village proche de la frontière a été « pratiquement détruit ».
Des frappes sur plusieurs villages
Le ministère de la Santé libanais a rapporté que ces raids ont touché cinq villages, y compris deux situés dans des zones montagneuses loin des bastions du Hezbollah. Selon des informations de l’agence de presse libanaise NNA, les bombardements israéliens ont commencé dès 05H00 (02H00 GMT) mercredi, affectant également la région de Baalbek, un autre bastion du Hezbollah.
L’armée israélienne a annoncé avoir mené d’importantes frappes sur de multiples cibles liées au Hezbollah. À Saadiyat, au sud de Beyrouth, un « entrepôt » a été visé lors d’une frappe matinale.
La mort d’un chef du Hezbollah
Le Hezbollah a confirmé la mort de l’un de ses responsables militaires, Ibrahim Mohammed Kobeissi, lors d’un bombardement mardi, qui a également causé la mort de six personnes et blessé 15 autres. Entité sioniste a déclaré avoir « éliminé » ce commandant de son réseau de missiles et a également touché au moins deux autres responsables lors de cette opération.
Réactions du Hezbollah face aux frappes israéliennes
En réponse à ces frappes, le Hezbollah a tiré environ 300 roquettes sur le territoire israélien, blessant plusieurs civils et soldats israéliens. Le mouvement chiite revendique 18 attaques, visant notamment des installations militaires israéliennes, telles que le siège du commandement nord près de Safed et une base navale près de Haïfa.
Dans une déclaration vidéo, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré que leur guerre n’était pas contre le peuple libanais, mais contre le Hezbollah. Il a affirmé qu’Entité sioniste ne souhaitait pas procéder à une invasion terrestre et préférait une solution diplomatique pour résoudre le conflit.
Une situation alarmante
Les craintes d’une escalade sont palpables, notamment lors de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, où le secrétaire général António Guterres a prévenu que « le Liban est au bord du gouffre ». Le président américain Joe Biden a également mis en garde contre le risque d’une « guerre généralisée » au Liban, appelant à un cessez-le-feu à Gaza.
Les frappes aériennes israéliennes récentes ont causé un nombre de victimes sans précédent, avec 558 morts, dont 50 enfants, selon les autorités libanaises. Le ministre libanais des Affaires étrangères a estimé que le nombre de déplacés approchait probablement les 500,000 depuis le début de cette intense campagne de bombardements israéliens.
Écoles et transport touchés
Face à cette crise, les écoles et universités au Liban resteront fermées jusqu’à la fin de semaine, et de nombreuses compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers Beyrouth.
Le Hezbollah a promis de continuer ses attaques contre Entité sioniste tant que l’agression à Gaza perdure, un conflit qui a débuté le 7 octobre 2023 suite à une offensive du Hamas sur le territoire israélien.