L’armée d’occupation israélienne a annoncé, lundi soir, qu’elle a tué un responsable du mouvement de résistance islamique Hamas, nommé Hassan Akacha, accusé d’être derrière le lancement de missiles en direction d’Israël depuis le territoire syrien.
Dans un communiqué diffusé sur sa plateforme X, l’armée israélienne a déclaré : “L’armée israélienne a tué à Beit Jinn, dans la province de Rif Damas en Syrie, Hassan Akacha, qui était responsable du lancement de missiles du Hamas depuis le sol syrien vers Israël ces dernières semaines”, sans préciser la manière avec laquelle l’assassinat a été effectué.
L’armée d’occupation a terminé son communiqué en affirmant qu’elle “ne permettra pas ce qu’elle appelle le terrorisme à partir du territoire syrien”, tenant Damas pour responsable de toute action provenant de son territoire, et a réaffirmé sa détermination à agir contre toute menace.
Le mouvement Hamas n’a pas encore commenté l’annonce israélienne.
La chaîne de radiodiffusion israélienne officielle avait prétendu en décembre dernier à l’établissement d’une branche du mouvement Hamas en Syrie.
Si l’assassinat d’Akacha est confirmé, il serait le second dirigeant du Hamas que Israël a tué en l’espace d’une semaine, après l’assassinat de Saleh Arouri, vice-président du bureau politique du mouvement dans une banlieue sud de Beyrouth au Liban.
L’assassinat survient parallèlement à une guerre dévastatrice menée par l’armée israélienne contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui a fait 22 835 martyrs et 58 416 blessés, principalement des enfants et des femmes, ainsi qu’une destruction massive des infrastructures et une “catastrophe humanitaire sans précédent”, selon des sources palestiniennes et internationales officielles.